Thérèse Raquin

d'Emile Zola


Une découverte que je dois à mon grand qui l'a lu pour le lycée mais qui ne nous a pas embarqués.

Beaucoup de justifications de l'auteur dans sa préface pour replacer le contexte de son écriture, les motivations qui l'ont amené à placer telle ou telle situation, ce qu'il voulait décrire... J'ai eu un peu de peine de voir l'effort mis ici pour défendre un point de vue artistique manifestement incompris, mais Zola cherchant toujours à parler de la société, de ses fondements, des mécanismes humains qui s'enclenchent les uns après les autres, il lui fallait remettre les choses à leur place.

De mon côté je n'ai pas été choquée par son parti pris, j'ai simplement eu du mal à accrocher avec les personnages ce qui m'a empêchée de prendre du plaisir lors de la lecture. Alors qu'au milieu de situations tout aussi viles j'avais été attendrie par Nana, cela n'a été le cas pour aucun des trois ici. J'ai tout de même souri quand le fantôme de Camille prend tant de place au sein du couple, et j'ai trouvé ça bien amené, tout comme la revanche muette de la mère de camille. Mais si je n'ai pas eu de mal à le finir, je n'ai vraiment pas été emballée!

Présentation de l'éditeur:

Thérèse Raquin est la fille d'une Algérienne et d'un capitaine français, Degans, posté en Algérie. Thérèse a deux ans ; son père la confie à sa soeur, Madame Raquin, qui habite en métropole. Elle a un fils, Camille, de santé fragile. Thérèse partage l'enfance et l'adolescence de Camille. Lorsque Thérèse a 18 ans, Madame Raquin marie les deux cousins. Camille souhaite aller vivre à Paris et travailler dans une grande administration. Madame Raquin trouve une boutique et un appartement au passage du Pont Neuf. Les femmes y ouvrent une mercerie tandis que Camille trouve un emploi dans l'administration du chemin de fer d'Orléans. Pour Thérèse commencent trois années de vie monotone, ponctuées tous les jeudis soir par la visite des mêmes invités : le vieux Michaud, commissaire de police retraité et ami de Madame Raquin, son fils Olivier, également dans la police, sa femme Suzanne et Grivet, collègue de Camille : Ils prennent le thé en jouant aux dominos. Thérèse déteste ces soirées.

Commentaires

  1. la présentation de l'éditeur pour une édition lycéens a tout du repoussoir, je me souviens que je l'ai lu assez récemment et que j'ai plutôt aimé, je vais recherché mon billet

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    1. En plus de la présentation je trouve que la couverture comme la typo du livre ne donnent vraiment pas envie. Pas facile en lisant de se souvenir qu'on fait autre chose que ses devoirs!!!

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  2. J'avais aimé ce roman. Je ne pense pas m'en souvenir très bien par contre.
    J'adore les chats mais cette couverture ne me donnerait pas du tout envie de découvrir cet ouvrage.

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    1. Pour une fois le partager avec un de mes enfants n'aura pas été à l'avantage du livre. Peut être dans une autre édition et dans un autre contexte j'aurai apprécié davantage!

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  3. C'est quoi cette couverture ???? Il fait partie des zola que j'aime beaucoup. J'avais beaucoup aimé la satire des bourgeois...

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  4. En effet, étrange ce choix de couverture!

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