de Patrick Lunant
Quatrième de couverture:
Maman Zita, c'est l'histoire de Garance ou les errances d'une vie bouillonnante, animée par la volonté inflexible d'exister. D'abord enfant abandonnée, puis femme complexe et passionnée, Garance se livre, se raconte à une poupée de chiffons fanée, tout au long de ce roman construit comme une confession intime, brutale, libre, impudique et tellement humaine, à l'image de son héroïne.
Artiste peintre maudite, adulée, ou les deux à la fois....elle ne cessera jamais de lutter pour donner un sens à sa vie, à sa naissance, à ses souffrances, à ses colères. Et si la vie de Garance ne se résumait qu'à cette question essentielle : avons-nous réellement le choix de notre destin, ou sommes-nous les jouets d'un marionnettiste qui s'amuse, à notre insu, à tirer les ficelles de nos vies écrites à l'avance ? Est-il toujours trop tôt ou trop tard pour aimer, être heureux, pour vivre tout simplement ?
Où cette quête de sens, de vérité, d'absolu, d'amour conduira-t-elle Garance ?
Mon avis:
Quatrième de couverture:
Maman Zita, c'est l'histoire de Garance ou les errances d'une vie bouillonnante, animée par la volonté inflexible d'exister. D'abord enfant abandonnée, puis femme complexe et passionnée, Garance se livre, se raconte à une poupée de chiffons fanée, tout au long de ce roman construit comme une confession intime, brutale, libre, impudique et tellement humaine, à l'image de son héroïne.
Artiste peintre maudite, adulée, ou les deux à la fois....elle ne cessera jamais de lutter pour donner un sens à sa vie, à sa naissance, à ses souffrances, à ses colères. Et si la vie de Garance ne se résumait qu'à cette question essentielle : avons-nous réellement le choix de notre destin, ou sommes-nous les jouets d'un marionnettiste qui s'amuse, à notre insu, à tirer les ficelles de nos vies écrites à l'avance ? Est-il toujours trop tôt ou trop tard pour aimer, être heureux, pour vivre tout simplement ?
Où cette quête de sens, de vérité, d'absolu, d'amour conduira-t-elle Garance ?
J'ai lu ce livre dans le cadre d'un partenariat de Livraddict avec les éditions Atria! Un grand merci donc à l'équipe du forum pour la recherche active de partenariats et aux éditions Atria pour l'envoi de ce livre!!
Le roman
commence bien avec cette courte préface. De manière générale,
j'aime beaucoup les préfaces, les phrases, les citations ou les mots
que l'auteur choisit pour placer une ambiance, une atmosphère ou une
autre entrée pour le roman... De la même manière, le premier
chapitre aborde une réflexion sur la vie, sur le lien à la mère
créé par la naissance.
Dans le
deuxième chapitre, on fait la connaissance de Garance « Depuis
qu'elle est morte, je n'arrête pas de me poser de drôle de
questions. » On entre dans sa vie alors qu'elle doit gérer
la dépouille de sa mère biologique qui l'a abandonnée et qu'elle
n'a jamais connue.
J'ai tout
de suite accroché au style de l'auteur, avec cette visite aux pompes
funèbres. Il y a beaucoup d'humour, parfois grinçant mais avec un
enchaînement très percutant.
Arrivée
chez elle après l'incinération, elle sort sa précieuse poupée de
chiffons Bécassine, et comme à une vraie confidente, elle va tout
livrer, comme cela vient, alternant les souvenirs anciens et les
drames de sa vie avec ses pensées de femme adulte et les tourments
de son quotidien.
A propos de
cette poupée, j'ai eu une impression étrange à la vue de la
première de couverture, celle-ci m'a à la fois attirée et mise mal
à l'aise, la faute à mes lectures de thriller et d'horreurs qui
m'ont amenée à avoir une certaine répulsion pour les poupées de
ce genre ! La présentation de Bécassine qui est faite tout
simplement par Garance : « Parlons chiffons »
me l'a pourtant rendu immédiatement digne de confiance !
Les
confidences de Garance avancent, l'auteur fait un choix de mots
lourds de sens (abandon, déportation...), il nous fait revivre avec
l'héroïne des scènes poignantes, toujours ponctuées de réflexions
crues. J'ai aimé sa façon de se battre au quotidien, de surmonter tous ces traumatismes, de tenter de s'accrocher à la vie grâce à l'expression artistique. J'ai apprécié la profondeur des personnages, Maman Zita,
Antoine et Raphaël, tous enrichis par la vision multiple qu'en a
Garance, entre souvenirs, réalité et idéalisation.
J'ai
vraiment apprécié cette lecture. Quand elle revient sur les
rencontres importantes liées à son passé, le rythme s'accélère
et les révélations s'entrecoupent les unes les autres.
Par contre,
la fin du roman a été plus difficile. Je crois que j'ai eu du mal à
accepter la manière dont se passent ses retrouvailles avec Maman
Zita et Raphaël. Pourtant là encore j'ai continué à y croire...
mais croire à quoi en fait ? Je ne sais pas trop, mais je
m'étais imaginé autre chose sans doute. La postface m'a carrément
désemparée. Et plus encore, la dernière phrase m'a fait refermer
le livre réellement perplexe et loin du plaisir éprouvé tout le
long de la lecture. Je n'ai pas compris, tout simplement !
J'espère qu'une prochaine lecture, ou un échange avec d'autres
lecteurs me permettront de revenir sur cette mauvaise impression
finale !
Peut-être que en lisant mon billet tu comprendras la postface.
RépondreSupprimerBisous et bonne journée.
merci pour les précisions maman!!!!
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