Eltonsbrody

d'Edgar Mittleholzer

J'ai choisi ce roman pour l'ambiance qui avait l'air de coller au thème de la LC Halloween organisée sur L'Imagin'Café, un forum très sympathique dédié à l'imaginaire.

En effet, l'ambiance est là, avec le vent qui souffle, les portes qui grincent, des cris poussés par ci et par là... Dès le début on retrouve notre héros face à une logeuse très particulière : Miss Scaife.

Elle se prend d'affection pour lui parce qu'il porte "la Marque" et qu'elle est attirée par le macabre. Il se permet donc de lui parler et de la questionner en toute franchise. J'ai bien aimé le duo qu'ils forment même s'il la considère tout le long comme dérangée, il se laisse tout de même attendrir par ses manières. 
On ne se doute pas encore à quel point mais on réalise très vite que tout ne tourne pas rond à Eltonsbrody...
Finalement pas de paranormal mais bel et bien du glauque. J'ai très vite eu en tête la nouvelle de Roald Dahl "la logeuse" dans Coup de gigot et autres histoires à faire peur, et même si on n'est pas du tout ici dans un cadre jeunesse, je n'ai pu me départir de cette impression qu'elle allait finir par empailler son invité.

Ce court roman se lit vite, et j'ai bien aimé, mais je n'ai pas été plus emballée que ça par la tournure que prennent les évènements, ni par la forme du récit. 
La note avant le roman présente rapidement l'auteur et situe son oeuvre dans le cadre du rejet de ses origines. Je pense qu'il y avait peut être autre chose à cerner derrière ce récit mais je n'y ai pas eu accès...

Une lecture dans le thème donc, une découverte, mais je ne vous inviterai pas à vous jeter dessus!!!

Présentation de l'éditeur:

À son arrivée sur l’île de la Barbade, un jeune peintre est accueilli dans une saisissante demeure : Eltonsbrody. Bordée par la mer et entourée d’une végétation luxuriante, la maison semble sortie d’un songe. Mais peu à peu, la beauté s’effrite. Est-ce le bruit du vent ou celui des âmes qui y rend le repos impossible ? Ou, peut-être s’agit-il des tourments de la propriétaire des lieux ?

Dans la lignée des chefs-d’oeuvre d’Edgar Allan Poe, de H.P Lovecraft et de John Carpenter, Eltonsbrody captive en faisant imploser le réel. Intriguant et obsédant, le roman happe le lecteur en le confrontant à l’empire des pulsions.