de Beata Umubyeyi-Mairesse
Présentation de l'éditeur:
Peut-on réparer l'irréparable, rassembler ceux que l'histoire a dispersés ? Blanche, rwandaise, vit à Bordeaux après avoir fui le génocide des Tutsi de 1994. Elle a construit sa vie en France, avec son mari et son enfant métis Stokely. Mais après des années d'exil, quand Blanche rend visite à sa mère Immaculata, la mémoire douloureuse refait surface. Celle qui est restée et celle qui est partie pourront-elles se parler, se pardonner, s'aimer de nouveau ? Stokely, lui, pris entre deux pays, veut comprendre d'où il vient.
Ode aux mères persévérantes, à la transmission, à la pulsion de vie qui anime chacun d'entre nous, "Tous tes enfants dispersés" porte les voix de trois générations tentant de renouer des liens brisés et de trouver leur place dans le monde d'aujourd'hui. Ce premier roman fait preuve d'une sensibilité impressionnante et signe la naissance d'une voix importante.
J'ai été bouleversée par la lecture de ce premier roman de l'auteure. Je connaissais déjà sa plume grâce aux lectures (et relectures) de ses deux recueils de nouvelles Ejo et Lézardes et j'avais été conquise déjà par la pudeur et la justesse de ses mots.
Ici j'ai retrouvé tout cela mais j'ai été vraiment touchée par la profondeur qui émane de cette histoire.
La façon dont elle est ancrée dans le temps. La transgénéalogie est un thème qui me tient vraiment à coeur, qui me passionne, j'ai donc été particulièrement émue par l'importance de la transmission dans ce texte et ça à tous les niveaux.
J'ai aimé la force des liens, les fils qui se tirent, ce qui se noue, se fait, se dénoue... Et ce qui se dit enfin. La force des silences. Des regards. J'ai aimé le poids des mots, les papillons nostalgie et ce couvercle de chagrin.
J'ai aimé en apprendre davantage sur ce pays par les mots que l'auteure pose au fil des différentes voix de son récit et les bribes de Kinyarwanda qu'elle y sème.
J'avais déjà lu ce roman et ce fut un réel plaisir de m'asseoir à nouveau sous ces Jacarandas auprès de Blanche et d'Immaculata. Cette relecture m'a paru différente. Comme si les mots faisaient leur chemin un peu plus profondément encore. Comme si les voix de Banche, d'Immaculata et Stokely résonnaient encore davantage maintenant que j'avais appris à les connaître.
Un coup de coeur. Une lecture précieuse, qui fait sens, à découvrir, redécouvrir et partager.
En attendant que je lise son recueil de poèmes et que je chronique Ejo et Lézardes qui m'ont beaucoup touchée, voici les billets de Joëlle avec qui nous avons échangé sur l'écriture de cette auteure de talent : Ejo, Lézardes, Après le progrès, Tous tes enfants dispersés.
Je remercie les éditions Autrement pour ce partenariat.
Présentation de l'éditeur:
Peut-on réparer l'irréparable, rassembler ceux que l'histoire a dispersés ? Blanche, rwandaise, vit à Bordeaux après avoir fui le génocide des Tutsi de 1994. Elle a construit sa vie en France, avec son mari et son enfant métis Stokely. Mais après des années d'exil, quand Blanche rend visite à sa mère Immaculata, la mémoire douloureuse refait surface. Celle qui est restée et celle qui est partie pourront-elles se parler, se pardonner, s'aimer de nouveau ? Stokely, lui, pris entre deux pays, veut comprendre d'où il vient.
Ode aux mères persévérantes, à la transmission, à la pulsion de vie qui anime chacun d'entre nous, "Tous tes enfants dispersés" porte les voix de trois générations tentant de renouer des liens brisés et de trouver leur place dans le monde d'aujourd'hui. Ce premier roman fait preuve d'une sensibilité impressionnante et signe la naissance d'une voix importante.
J'ai été bouleversée par la lecture de ce premier roman de l'auteure. Je connaissais déjà sa plume grâce aux lectures (et relectures) de ses deux recueils de nouvelles Ejo et Lézardes et j'avais été conquise déjà par la pudeur et la justesse de ses mots.
Ici j'ai retrouvé tout cela mais j'ai été vraiment touchée par la profondeur qui émane de cette histoire.
La façon dont elle est ancrée dans le temps. La transgénéalogie est un thème qui me tient vraiment à coeur, qui me passionne, j'ai donc été particulièrement émue par l'importance de la transmission dans ce texte et ça à tous les niveaux.
J'ai aimé la force des liens, les fils qui se tirent, ce qui se noue, se fait, se dénoue... Et ce qui se dit enfin. La force des silences. Des regards. J'ai aimé le poids des mots, les papillons nostalgie et ce couvercle de chagrin.
J'ai aimé en apprendre davantage sur ce pays par les mots que l'auteure pose au fil des différentes voix de son récit et les bribes de Kinyarwanda qu'elle y sème.
J'avais déjà lu ce roman et ce fut un réel plaisir de m'asseoir à nouveau sous ces Jacarandas auprès de Blanche et d'Immaculata. Cette relecture m'a paru différente. Comme si les mots faisaient leur chemin un peu plus profondément encore. Comme si les voix de Banche, d'Immaculata et Stokely résonnaient encore davantage maintenant que j'avais appris à les connaître.
Un coup de coeur. Une lecture précieuse, qui fait sens, à découvrir, redécouvrir et partager.
En attendant que je lise son recueil de poèmes et que je chronique Ejo et Lézardes qui m'ont beaucoup touchée, voici les billets de Joëlle avec qui nous avons échangé sur l'écriture de cette auteure de talent : Ejo, Lézardes, Après le progrès, Tous tes enfants dispersés.
Je remercie les éditions Autrement pour ce partenariat.
Merci de me faire découvrir cette autrice . C'est indubitablement un roman qui pourrait me plaire vu son thème.
RépondreSupprimerHâte que tu croises cette auteure au talent indéniable!
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