Pour le bien de tous

de Laurent Scalese



La couverture phosphorescente fait son petit effet! Je n'ai pas résisté à tout éteindre (plusieurs fois!) après avoir éclairé le roman pour voir ce titre apparaître dans le noir... brrr!

J'ai découvert Scalese en même temps que son héros Samuel Moss dans Je l'ai fait pour toi et j'ai apprécié de trouver au début de ce roman un petit clin d'oeil à cet enquêteur particulier.

C'est ici une toute autre équipe qui va se charger de l'enquête. Mélanie attend son nouvel équipier et elle n'en revient pas que ce soit un vieil inspecteur en bout de course. Jospeh m'a fait sourire d'un bout à l'autre du roman avec son attitude décalée et la façon dont il tape sur les nerfs de sa coéquipière. Il est touchant aussi dans son rapport à sa fille : le métier de flic est envahissant, brisant parfois les familles, et Schneider peine à reconstruire un lien avec elle. Mais il ne perd pas l'espoir de franchir enfin la limite qui le sépare encore d'elle. J'ai apprécié aussi l'évolution de Legac qui est bourrée de préjugés au départ et dont le regard change petit à petit.

L'enquête touche à des sujets difficiles avec d'une part l'univers des migrants et de l'autre celui d'un groupe suprémaciste blanc. Violence sociale. Violence verbale. Violence physique. Les dialogues sont cinglants et résonnent parfois encore après la lecture.

J'ai particulièrement aimé l'écriture de la scène de chasse. La tension est à son comble mais j'ai ressenti beaucoup d'autres choses à la lecture car ce passage est très riche: il y a de l'émotion dans les regards, de l'urgence. Des liens se créent, des vies basculent en un battement de cil. Poignant!

Je n'ai pas trouvé le roman très noir, mais c'est un bon policier qui fait son effet avec une très bonne gestion du suspense et un scénario bien ficelé par l'auteur.

Un enquête qui se suffit à elle même, mais je retrouverai avec plaisir ce duo atypique !


Présentation de l'éditeur:

Sur une route de campagne, un homme est percuté par une voiture. Mort sur le coup, ce n’est pourtant pas la collision qui l’a tué mais les balles qu’il a reçues dans le dos. Si la victime n’a pas de nom ni de papiers, son identité semble précieuse, puisque le véhicule des pompes funèbres qui le transporte est braqué, et le corps enlevé…
Les deux flics chargés de l’enquête forment le tandem le plus mal assorti de l’histoire de la police. Mélanie Legac est jeune, brillante, nerveuse. Le commandant Joseph Schneider a la soixantaine bien tapée, il ne peut plus courir après personne, et ce « croulant », comme elle l’a baptisé, pourrait être son père. C'est la première fois qu'ils travaillent ensemble et ils vont vivre la pire affaire de leurs carrières.

Je remercie les éditions Belfond  pour ce partenariat. 

Commentaires

  1. Je n'avais encore jamais vu de couverture phosphorescente, tiens ! Je ne connais pas l'auteur mais j'aime bien les policiers donc pourquoi pas !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai toujours aimé les couvertures un peu originales, à relire et celle-ci m'a plu, même si je n'ai pas vu de lien avec le roman ... à moins que j'ai rat" quelques chose... ;-)

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Les commentaires sont maintenant modérés, on ne peut donc pas les visualiser instantanément, mais si vous avez bien appuyé sur PUBLIER, votre message apparaitra très prochainement!
Merci pour votre passage par ici !