de Haruki Murakami
Quatrième de couverture:
Dans le Nagoya du début des années 1990, le lycéen Tsukuru était un amateur de petits trains membre d'un groupe d'amis, trois garçons et deux filles inséparables dont les noms évoquaient une couleur en japonais ; tous sauf le sien, incolore. Mais à 20 ans, durant sa deuxième année d'université, il a été sans explication exclu du groupe un jour de 1995 ; plus tard, son seul ami de fac a disparu. Blessé, hanté par un sentiment de vide, il en gardera l'amère impression d'être anormal.
Dans le Tokyo de 2011, l'ingénieur Tazaki est un célibataire de 36 ans qui travaille à concevoir et rénover des gares pour une compagnie ferroviaire, et dont la nouvelle petite amie de deux ans son aînée travaille dans une agence de voyages. Quand il lui avoue son traumatisme, elle le convainc d'affronter son passé et lui localise ses ex-amis. Il entame alors un pèlerinage pour les confronter un à un (détails en section Personnages), quête qui va le ramener dans sa ville natale puis l'envoyer à l'autre bout du monde.
Mon avis :
Voilà un moment que j'ai lu ce roman et il faudra certainement que je le relise pour en comprendre toute la portée car pour avoir déjà lu Murakami, je sais qu'il y a différents niveaux de lecture.
On suit ici un homme qui va chercher à se réconcilier avec son passé en revenant sur les pas de son drame personnel. Alors qu'il faisait partie d'un groupe extrêmement soudé, il a été exclu soudainement et ne s'en est jamais remis. Il y a beaucoup de nostalgie dans ce texte, d'idéalisation de ses années de jeunesse, de leurs rapports.
J'ai été touchée quand il découvre la raison pour laquelle il a été évincé. Chaque témoignage lui permettant d'en comprendre un peu plus. Les choses n'étaient manifestement pas aussi simples qu'il l'imaginait. J'ai trouvé très intéressante la façon dont il associe les couleurs, les tempérament de ses amis et finalement se trouve si loin de leur réalité. J'ai aimé la réaction de Noire qui ne veut plus de ces surnoms. Réducteurs manifestement.
Le personnage de Sara amène aussi quelque chose au roman car elle aide Tsukuru à se reprendre en main et à avancer. L'homme qu'il devient alors est certainement prêt à avancer mais la fin ouverte m'a surprise et m'a donné l'impression d'être passée à côté de quelque chose... d'où la nécessité de le relire!
Quatrième de couverture:
Dans le Nagoya du début des années 1990, le lycéen Tsukuru était un amateur de petits trains membre d'un groupe d'amis, trois garçons et deux filles inséparables dont les noms évoquaient une couleur en japonais ; tous sauf le sien, incolore. Mais à 20 ans, durant sa deuxième année d'université, il a été sans explication exclu du groupe un jour de 1995 ; plus tard, son seul ami de fac a disparu. Blessé, hanté par un sentiment de vide, il en gardera l'amère impression d'être anormal.
Dans le Tokyo de 2011, l'ingénieur Tazaki est un célibataire de 36 ans qui travaille à concevoir et rénover des gares pour une compagnie ferroviaire, et dont la nouvelle petite amie de deux ans son aînée travaille dans une agence de voyages. Quand il lui avoue son traumatisme, elle le convainc d'affronter son passé et lui localise ses ex-amis. Il entame alors un pèlerinage pour les confronter un à un (détails en section Personnages), quête qui va le ramener dans sa ville natale puis l'envoyer à l'autre bout du monde.
Mon avis :
Voilà un moment que j'ai lu ce roman et il faudra certainement que je le relise pour en comprendre toute la portée car pour avoir déjà lu Murakami, je sais qu'il y a différents niveaux de lecture.
On suit ici un homme qui va chercher à se réconcilier avec son passé en revenant sur les pas de son drame personnel. Alors qu'il faisait partie d'un groupe extrêmement soudé, il a été exclu soudainement et ne s'en est jamais remis. Il y a beaucoup de nostalgie dans ce texte, d'idéalisation de ses années de jeunesse, de leurs rapports.
J'ai été touchée quand il découvre la raison pour laquelle il a été évincé. Chaque témoignage lui permettant d'en comprendre un peu plus. Les choses n'étaient manifestement pas aussi simples qu'il l'imaginait. J'ai trouvé très intéressante la façon dont il associe les couleurs, les tempérament de ses amis et finalement se trouve si loin de leur réalité. J'ai aimé la réaction de Noire qui ne veut plus de ces surnoms. Réducteurs manifestement.
Le personnage de Sara amène aussi quelque chose au roman car elle aide Tsukuru à se reprendre en main et à avancer. L'homme qu'il devient alors est certainement prêt à avancer mais la fin ouverte m'a surprise et m'a donné l'impression d'être passée à côté de quelque chose... d'où la nécessité de le relire!
En lisant ton avis, et en relisant mon avis… j'ai l'impression aussi d'être restée sur ma faim!
RépondreSupprimeret mon avis vient bien après le tien alors que je te l'ai prêté après l'avoir lu!!!
SupprimerJ'ai un peu de mal avec Murakami. Je le trouve intriguant et en même temps un auteur difficile à lire. C'est l'inconnue totale en ouvrant un de ces livres. Je prends note de ce roman car le speetch de départ m'intrigue.
RépondreSupprimerce n'est pas mon préféré de l'auteur. Mais j'aime son écriture ouverte...
SupprimerMon chouchou ! Je reconnais que celui-ci n'est pas évident
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé mes autres lectures de lui. Celui là m'a paru moins évident.
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