La constance du prédateur

 de Maxime Chattam

Voilà un petit moment que je n'avais pas retrouvé cet auteur et j'étais contente de prendre autant de plaisir à la lecture de ce roman.

Il s'agit ici du quatrième volet des aventures de Ludivine Vancker, une profiler qui a quitté son équipe parisienne pour le département des sciences comportementales. La voilà à peine arrivée qu'elle se retrouve réquisitionnée sur une affaire de taille : la découverte d'un charnier dans une mine abandonnée. Son ancienne équipe la rejoint sur place et elle utilise tour à tour ses compétences et son instinct pour faire des déductions et trouver des pistes que les enquêteurs pourront suivre. J'ai beaucoup apprécié son personnage que je ne connaissais pas et je lirai avec plaisir les premières enquêtes de la saga quand elle était en charge de suivre les pistes elle-même!

Chattam traite à nouveau du Mal dans toute sa splendeur et il est difficile d'imaginer jusqu'où il peut nous emmener. Les rebondissements s'enchaînent et les questionnements se multiplient. Qu'est ce qui peut expliquer cet ADN présent à nouveau des dizaines d'années après ou avant sur un puis deux nouveaux charniers? Quel lien entre ces différents psychopathes, parce qu'il ne peut y en avoir qu'un, non? 

L'auteur arrive à nous faire imaginer des scénarios différents sans pour autant pouvoir percer ce mystère. Un thriller haletant et vraiment bien ficelé !

Présentation de l'éditeur:

La profiler Ludivine Vancker enquête dans une mine abandonnée du nord-est de la France, où des cadavres vieux de plusieurs dizaines d'années ont été découverts.

Pourtant, l'ADN du meurtrier potentiel découvert sur place est identique à celui d'une affaire récente. La mise au jour d'un troisième charnier marqué du même ADN, datant cette fois des années 1920, complique encore ses investigations.