T - Ma vie en T-shirts

 d'Haruki Murakami


Voici un recueil de petits textes dans lesquels l’auteur parle de certains de ses t-shirts pour partager avec nous une réflexion ou des anecdotes reliées aux moments où il les a dénichés… Adepte de friperies, Murakami collectionne un grand nombre de choses et c’est alors qu’il parlait en interview de sa collection de CD qu’il en est venu à évoquer ses très, très nombreux T-shirts. Le journaliste lui a donc demandé d’écrire une série d’articles pour un magazine japonais de mode masculine (Popeye) sur 18 mois. Ce livre est la compilation de ces textes. 


J’ai aimé partagé ces instants avec l’auteur, petites confidences sans aucune prétention. 


 

Le T-shirt jaune Tony Takitani, par exemple, lui a valu l’écriture d’une nouvelle ensuite adaptée et il dit que celui-ci fut certainement son meilleur placement! Sans compter qu'il nous confie à la fin de l'ouvrage que l’homme en question s'est reconnu après la publication de cette nouvelle ! J'ai apprécié aussi l'anecdote dans le texte sur le surf.


J’ai souri à de nombreuses reprises également quand il fait allusion aux normes et à ce qu’il ne peut décemment pas porter. Autre culture, autre génération, autre regard sur le monde... Notamment dans le chapitre sur les t-shirts publicitaires ou en son honneur "Keep calm and read Murakami", les marques de voitures, les écritures ou les animaux… 

Il fait preuve d'humilité et a une sacré mémoire sur ce qu'il a chiné, où et dans quel contexte !… 


Je remercie les éditions Belfond pour ce partenariat.

Présentation de l'éditeur:

Seul le maître Haruki Murakami pouvait choisir de raconter sa vie à travers sa collection de T-shirts. Inédite en France, joliment illustrée de surprenantes photos, une autobiographie unique, à la fois nostalgique, piquante et cocasse, qui ouvre une brèche sur la personnalité un brin excentrique d’un auteur notoirement secret.

Lequel de mes T-shirts a le plus de prix pour moi ? Je crois que c’est le jaune, celui qui porte l’inscription « Tony Takitani ». Je l’ai déniché sur l’île Maui, dans une boutique de vêtements d’occasion et je l’ai payé un dollar ; après quoi, j’ai laissé vagabonder mon imagination : quel genre d’homme pouvait bien être ce Tony Takitani ? Puis j’ai écrit une nouvelle dont il était le protagoniste, nouvelle qui ensuite a même été adaptée en film.

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