La vie, au fond

 d'Hugues Serraf


    Quelle bonne surprise que ce roman dont le ton n’a rien à voir avec mes lectures habituelles. 

    L’auteur nous dresse le portrait d’un anti héros très attachant par le regard qu’il porte sur la vie. Il la prend comme elle vient, et malgré l’ironie omniprésente, on voit bien qu’il y a trouvé sa place. Le monde a pourtant bien évolué depuis sa grande époque, mais malgré la nostalgie, Rico fait avec et il s’en sort plutôt bien.
 

    J’ai aimé les rapports particuliers que ce marseillais entretient avec son entourage, de plus ou moins loin, que ce soit avec son rat, ses clients ou avec sa fille …
 

    Mais c’est surtout la plume de l’auteur qui donne à ce personnage toute sa noblesse et qui nous rend cette lecture si agréable ! Une très belle découverte, à partager ! 


Je remercie les éditions Intervalles et Slavka Miklusova pour ce partenariat.

Présentation de l'éditeur:

Rico c’est l’Alain Delon marseillais, les dents en moins, la bedaine en plus. Quand il n’est pas occupé à refourguer son mauvais shit ou à vendre des blousons en cuir à la sauvette, il se dispute avec son père et philosophe avec le rat qui a élu domicile dans son appartement amianté. Auditeur assidu de France Culture, cet éternel séducteur au catogan défraîchi se dit qu’il est peut-être passé à côté du grand amour. À l’heure des sites de rencontre 3.0, il refuse d’ailleurs obstinément de troquer son Alcatel hors d’âge pour un smartphone dernier cri.
    Fournisseurs, créanciers et autres conseillers Pôle-Emploi aux trousses, notre Hell’s Angel va devoir fuir les Puces des Arnavaux pour un Paris qui n’est plus celui de sa jeunesse, mais où vit toujours la femme qu’il n’a jamais pu oublier.

La Vie, au fond est une histoire pleine de tendresse désabusée et d’éclats de rire. On n’y capte pas beaucoup la 4G mais on y croit encore au service public radiophonique tout en réparant de vieilles motos en panne dont les pots catalytiques filtrent à merveille l’air du temps.


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