Madame Bovary

 de Gustave Flaubert

Depuis le temps que j'avais emprunté ce classique sur les étagères de Flore (j'y ai d'ailleurs trouvé ses annotations datant certainement du lycée) il était temps que je le lise.

J'avais envie de réellement comprendre ce droit imprescriptible du lecteur dont parle Pennac dans Comme un roman : le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible) et en surfant j'ai découvert par hasard (juste avant ma lecture) le sort funeste de l'héroïne (oui, je l'ignorais!!). J'ai bien failli ne pas m'y mettre dépitée d'avance de cette fin. Et finalement, je ne regrette pas d'avoir persévéré car j'ai passé un bon moment avec cette lecture. 

Je m'attendais à détester cette héroïne toujours insatisfaite et je l'ai trouvé attachante, je l'ai plainte de ne pas pouvoir s'épanouir et de penser sans cesse que tel objet, tel tissu, telle attention la comblerait enfin. J'ai aimé le contraste entre ce bon Charles qui l'accepte comme elle est, est prêt à tout pour la rendre heureuse et notre Emma qui ne peut saisir ces bonheurs là...

Et puis j'ai adoré avoir lu le roman avant de découvrir la ville de Rouen et de tomber sur ce panneau (de Damien Dauge) sur l'esplanade Marcel Duchamp :

Présentation de l'éditeur:

Pour son malheur, Emma Bovary est née femme et vit en province. Mère de famille contrainte de demeurer au foyer, elle mène une existence médiocre auprès d'un mari insignifiant. Pourtant, Emma est nourrie de lectures romantiques et rêve d'aventures, de liberté et surtout de passion. L'ennui qui la ronge n'en est que plus violent, au point de la pousser à l'adultère.