de Lois Lowry
J'ai emprunté ce roman à Lisa qui doit le lire pour le collège ces vacances. Une belle découverte que nous avons donc pu partager ensemble.
Nous sommes dans une communauté particulière, aux règles très strictes, dans laquelle chacun a une place bien définie. Nulle place pour les choix, pour l'émotion.
Pourtant, aux côtés de Jonas, notre héros, on s'y sent relativement bien. On sent qu'il y a une écoute des uns et des autres, un respect de chacun, on a presque l'impression que la vie y est agréable, simple, douce. Les "élargissements" dont il est question pour les personnes âgées, ceux qui ne s'adaptent pas ou ne respectent pas les règles paraissent presque logiques, doux, inévitables, alors même que l'on sait ce que cela signifie.
Lors de la cérémonie des douze ans, les jeunes de cette génération voient leur avenir déterminé. Pour Jonas, c'est un poste prestigieux qui s'ouvre à lui, celui de dépositaire de la mémoire de la communauté.
Aux côtés du Grand Sage qui va l'initier, le passeur, on découvre avec Jonas une nouvelle vision de leur communauté. On prend la mesure de ce qui y manque, de ce qui est tu, de ce qui se cache derrière ce bien être apparent. On réapprend les émotions, les couleurs. On redonne du sens au mot famille.
J'ai beaucoup apprécié toutes les questions qui remontent, les discussions animées entre Jonas et son maître ainsi eu la manière dont ce roman remet tout en perspective. Une lecture très enrichissante!
Présentation de l'éditeur:
Le monde dans lequel vit Jonas est bien éloigné du nôtre : une société où la notion d'individu n'existe pas. Plus surprenant encore : ses membres ne ressentent rien. Ni amour ni haine viennent bousculer leur quotidien. Les gens ne meurent pas non plus. Ils sont "élargis". Tout comme le héros de cette histoire – un garçon de douze ans – le jeune lecteur brûlera de savoir ce qui se cache derrière ce terme si obscur.
J'ai emprunté ce roman à Lisa qui doit le lire pour le collège ces vacances. Une belle découverte que nous avons donc pu partager ensemble.
Nous sommes dans une communauté particulière, aux règles très strictes, dans laquelle chacun a une place bien définie. Nulle place pour les choix, pour l'émotion.
Pourtant, aux côtés de Jonas, notre héros, on s'y sent relativement bien. On sent qu'il y a une écoute des uns et des autres, un respect de chacun, on a presque l'impression que la vie y est agréable, simple, douce. Les "élargissements" dont il est question pour les personnes âgées, ceux qui ne s'adaptent pas ou ne respectent pas les règles paraissent presque logiques, doux, inévitables, alors même que l'on sait ce que cela signifie.
Lors de la cérémonie des douze ans, les jeunes de cette génération voient leur avenir déterminé. Pour Jonas, c'est un poste prestigieux qui s'ouvre à lui, celui de dépositaire de la mémoire de la communauté.
Aux côtés du Grand Sage qui va l'initier, le passeur, on découvre avec Jonas une nouvelle vision de leur communauté. On prend la mesure de ce qui y manque, de ce qui est tu, de ce qui se cache derrière ce bien être apparent. On réapprend les émotions, les couleurs. On redonne du sens au mot famille.
J'ai beaucoup apprécié toutes les questions qui remontent, les discussions animées entre Jonas et son maître ainsi eu la manière dont ce roman remet tout en perspective. Une lecture très enrichissante!
Présentation de l'éditeur:
Le monde dans lequel vit Jonas est bien éloigné du nôtre : une société où la notion d'individu n'existe pas. Plus surprenant encore : ses membres ne ressentent rien. Ni amour ni haine viennent bousculer leur quotidien. Les gens ne meurent pas non plus. Ils sont "élargis". Tout comme le héros de cette histoire – un garçon de douze ans – le jeune lecteur brûlera de savoir ce qui se cache derrière ce terme si obscur.
Ca ne ressemble pas à divergente ? Je ne connais que de nom... Je vais essayer de le lire mais ce n'est pas le titre qui m'attire le plus dans la littérature jeunesse...
RépondreSupprimerNon, c'est pour un public plus jeune que divergente je pense, et je t'avoue ne pas avoir du tout pensé à cette saga que j'ai lue pourtant. L'originalité n'est pas tant dans l'histoire des personnages que le point de vue que nous fait avoir l'auteur sur cet univers qui semble serein et bien équilibré même si on perçoit que quelque chose cloche. Ce qui est rarement le cas dans les dystopies il me semble.
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