de Karine Giébel
En discutant avec Jessica après notre lecture du dernier Giebel, j'ai réalisé que je n'avais pas encore lu celui ci de l'auteure! Quelques jours plus tard elle me l'offrait ! Je n'en ai fait qu'une bouchée et je dois dire que je me suis bien régalée!
Un format assez court avec deux histoires distinctes qui s'entremêlent dans le récit. D'un côté Rémy, SDF, qui a tout perdu pour avoir couché avec la femme de son patron, de l'autre, Diane, photographe en mission dans les Cévennes. L'un comme l'autre deviennent des proies. Cibles de prédateurs déterminés à les achever.
Témoin d'un crime, Diane m'a paru bien seule face à ces chasseurs acculés. Au fil des pages, on espère qu'elle pourra les semer, ou que la discorde mettra un terme à leur chasse. On se demande lequel d'entre eux a bien pu tuer la jolie Julie...
De l'autre côté, Rémy m'a paru presque chanceux de vivre cette chasse à l'homme aux côtés d'autres cibles. De ne pas souffrir seul et d'éprouver jusqu'au dernier moment la force des liens humains, malgré l'horreur que nous montre l'auteure.
Cette double chasse est vraiment bien écrite. On est pris dans l'engrenage de ces courses contre la mort tout en continuant à faire des liens, en échafaudant des issues pour nos héros et en craignant le pire. L'auteure réussit avec brio à nous faire souffrir, encore une fois, et à nous offrir une belle chute double à la fin!
Présentation de l'éditeur :
Courir; toujours plus vite. Plus loin. Fuir la mort qui plane au-dessus d'eux; oiseau de proie aux ailes gigantesques dont l'ombre les dévore déjà. Diane a choisi la fuite. D'instinct. Elle sait qu'ils sont derrière. Juste derrière. Avance minime, infime. Comme son espérance de vie, désormais. Pourtant, elle marche. Pourtant, elle veut vivre. Rémy avance. Avec le poids de la peur qui comprime son cœur. Le poids de la fatigue, comme un boulet enchaîné à ses jambes. Il devrait être ailleurs, en ce moment même. En compagnie de sa femme et de sa fille. Mais non, il est là, errant dans ces bois inhospitaliers, avec ces inconnus qui fuient comme lui. Il est devenu une proie. Rien qu'une proie. Il n'existe plus. Déjà mort. Alors, pourquoi a-t-il aussi peur? Le monde est ainsi fait, qui ne changera jamais. Les chasseurs d'un côté, les proies de l'autre.
En discutant avec Jessica après notre lecture du dernier Giebel, j'ai réalisé que je n'avais pas encore lu celui ci de l'auteure! Quelques jours plus tard elle me l'offrait ! Je n'en ai fait qu'une bouchée et je dois dire que je me suis bien régalée!
Un format assez court avec deux histoires distinctes qui s'entremêlent dans le récit. D'un côté Rémy, SDF, qui a tout perdu pour avoir couché avec la femme de son patron, de l'autre, Diane, photographe en mission dans les Cévennes. L'un comme l'autre deviennent des proies. Cibles de prédateurs déterminés à les achever.
Témoin d'un crime, Diane m'a paru bien seule face à ces chasseurs acculés. Au fil des pages, on espère qu'elle pourra les semer, ou que la discorde mettra un terme à leur chasse. On se demande lequel d'entre eux a bien pu tuer la jolie Julie...
De l'autre côté, Rémy m'a paru presque chanceux de vivre cette chasse à l'homme aux côtés d'autres cibles. De ne pas souffrir seul et d'éprouver jusqu'au dernier moment la force des liens humains, malgré l'horreur que nous montre l'auteure.
Cette double chasse est vraiment bien écrite. On est pris dans l'engrenage de ces courses contre la mort tout en continuant à faire des liens, en échafaudant des issues pour nos héros et en craignant le pire. L'auteure réussit avec brio à nous faire souffrir, encore une fois, et à nous offrir une belle chute double à la fin!
Présentation de l'éditeur :
Courir; toujours plus vite. Plus loin. Fuir la mort qui plane au-dessus d'eux; oiseau de proie aux ailes gigantesques dont l'ombre les dévore déjà. Diane a choisi la fuite. D'instinct. Elle sait qu'ils sont derrière. Juste derrière. Avance minime, infime. Comme son espérance de vie, désormais. Pourtant, elle marche. Pourtant, elle veut vivre. Rémy avance. Avec le poids de la peur qui comprime son cœur. Le poids de la fatigue, comme un boulet enchaîné à ses jambes. Il devrait être ailleurs, en ce moment même. En compagnie de sa femme et de sa fille. Mais non, il est là, errant dans ces bois inhospitaliers, avec ces inconnus qui fuient comme lui. Il est devenu une proie. Rien qu'une proie. Il n'existe plus. Déjà mort. Alors, pourquoi a-t-il aussi peur? Le monde est ainsi fait, qui ne changera jamais. Les chasseurs d'un côté, les proies de l'autre.
J'ai découvert Karine Giebel avec "les morsures de l'ombre", je me souviens avoir bien aimé mais j'ai un peu oublié l'intrigue.
RépondreSupprimerJe profite de mon passage sur ton blog pour te souhaiter à toi et tes proches une bonne année 2020 ! à bientôt !
Merci ;-)
SupprimerLes morsures de l'ombre est un de ceux que j'ai le moins aimé d'elle, j'espère que tu auras l'occasion d'en essayer un autre !
Bonsoir Piplo, il faudrait que je découvre enfin cet écrivain. Toujours rien lu d'elle. Tant pis. Bonne fin de soirée et bonne année.
RépondreSupprimerJe te dirais bien qu'il faut absolument que tu la découvres parce que j'adore cette auteure, mais il y a tellement de pépites et de belles lectures à faire que comme tu le dis, tant pis ;-)
SupprimerPasse une belle semaine, à bientôt!
Je n'ai aimé que Les Morsures de l'ombre de l'autrice, les deux autres que j'ai lus m'ont paru trop violents et trop peu crédibles… Très bonne année à toi !
RépondreSupprimerCelui ci n'est pas un de mes préférés! Lesquels as-tu lu? Mes deux préférés sont Meurtres pour rédemption et Toutes blessent la dernière tue. C'est vrai que je te retrouve pour la violence, par contre je les trouve très réalistes.
SupprimerMerci ! Belle année à toi aussi!