de Xavier-Marie Bonnot
J'ai eu très envie de lire ce roman en parcourant la quatrième de couverture. Je ne connaissais pas le commandant De Palma, mais férue de thrillers et amoureuse de la Camargue, je ne pouvais passer à côté de ce roman.
Ce fut une très belle découverte. Manifestement, la dernière enquête de notre flic, surnommé Le Baron, lui a laissé des séquelles. Il se remet difficilement, les migraines sont fréquentes, les souvenirs remontent... Mais alors qu'il n'a pas encore repris ses fonctions, il va jouer les détectives pour le compte d'une riche épouse dont le mari a disparu.
Tout d'abord j'ai vraiment apprécié ce personnage. C'est un flic à l'ancienne, qui a ses entrées dans tous les recoins de Marseille et des environs et qui est respecté par ses pairs, sa hiérarchie comme par les malfrats. On voit les liens forts qui l'unissent à Marceau et Maistre. Des liens qui remontent à leur première enquête bien sûr, Isabelle qui les hante encore tous les trois et qui reprend vie auprès du baron sous les traits de la veuve Steiner. Mais aussi des liens forgés dans le quotidien, le boulot ou l'amitié. Des liens qui dépassent certaines règles et certains choix, et cela m'a plu!
J'ai aussi aimé le décor. Ces vers de Mistral, ces croyances provençales, la Camargue, les oiseaux. J'ai beaucoup pensé à mes parents férues de parcs ornithologiques. Je les imagine bien repartir sur les traces de la Tarasque et d'une spatule blanche après lecture de ce livre!
Enfin j'ai aimé l'intrigue. L'auteur lie habilement la légende locale à l'appétit vorace de ceux qui veulent s'enrichir. La tradition ancrée génération après génération mais avec certaines fêlures de l'histoire qui ne peuvent s'oublier si facilement et qui appellent à la vengeance...
Notre héros se met en danger, il suit son instinct et cela fait monter la tension à la lecture!
Une belle découverte et un auteur que je suivrai avec attention!
Présentation de l'éditeur:
William Steinert, industriel allemand amoureux de la Provence, a disparu. Persuadée qu’il a été assassiné, sa riche épouse Ingrid sollicite les services de Michel De Palma, alias le Baron, commandant à la brigade criminelle de Marseille. Au repos forcé depuis qu’il a été grièvement blessé, le Baron accepte de jouer les privés. Banale affaire d’enlèvement et de séquestration ? Pas vraiment, puisque le cadavre de Steinert est repêché dans un marais et que, peu après, plusieurs autres corps sont retrouvés dans les eaux saumâtres de Camargue sauvagement mutilés par de gigantesques mâchoires. De Palma n’a qu’un seul indice – une plume de spatule blanche, oiseau rarissime – et une certitude : les liens de Steinert avec la Provence remontent à l’Occupation.
Dans les marais de Camargue, la nuit, une étrange voix chante l’hymne des chevaliers de la Tarasque, monstre mythique dont le folklore provençal s’est emparé. Le début d’une affaire ténébreuse qui va mener De Palma aux frontières du réel...
Je remercie les éditions Belfond pour ce partenariat.
J'ai eu très envie de lire ce roman en parcourant la quatrième de couverture. Je ne connaissais pas le commandant De Palma, mais férue de thrillers et amoureuse de la Camargue, je ne pouvais passer à côté de ce roman.
Ce fut une très belle découverte. Manifestement, la dernière enquête de notre flic, surnommé Le Baron, lui a laissé des séquelles. Il se remet difficilement, les migraines sont fréquentes, les souvenirs remontent... Mais alors qu'il n'a pas encore repris ses fonctions, il va jouer les détectives pour le compte d'une riche épouse dont le mari a disparu.
Tout d'abord j'ai vraiment apprécié ce personnage. C'est un flic à l'ancienne, qui a ses entrées dans tous les recoins de Marseille et des environs et qui est respecté par ses pairs, sa hiérarchie comme par les malfrats. On voit les liens forts qui l'unissent à Marceau et Maistre. Des liens qui remontent à leur première enquête bien sûr, Isabelle qui les hante encore tous les trois et qui reprend vie auprès du baron sous les traits de la veuve Steiner. Mais aussi des liens forgés dans le quotidien, le boulot ou l'amitié. Des liens qui dépassent certaines règles et certains choix, et cela m'a plu!
J'ai aussi aimé le décor. Ces vers de Mistral, ces croyances provençales, la Camargue, les oiseaux. J'ai beaucoup pensé à mes parents férues de parcs ornithologiques. Je les imagine bien repartir sur les traces de la Tarasque et d'une spatule blanche après lecture de ce livre!
Enfin j'ai aimé l'intrigue. L'auteur lie habilement la légende locale à l'appétit vorace de ceux qui veulent s'enrichir. La tradition ancrée génération après génération mais avec certaines fêlures de l'histoire qui ne peuvent s'oublier si facilement et qui appellent à la vengeance...
Notre héros se met en danger, il suit son instinct et cela fait monter la tension à la lecture!
Une belle découverte et un auteur que je suivrai avec attention!
Présentation de l'éditeur:
William Steinert, industriel allemand amoureux de la Provence, a disparu. Persuadée qu’il a été assassiné, sa riche épouse Ingrid sollicite les services de Michel De Palma, alias le Baron, commandant à la brigade criminelle de Marseille. Au repos forcé depuis qu’il a été grièvement blessé, le Baron accepte de jouer les privés. Banale affaire d’enlèvement et de séquestration ? Pas vraiment, puisque le cadavre de Steinert est repêché dans un marais et que, peu après, plusieurs autres corps sont retrouvés dans les eaux saumâtres de Camargue sauvagement mutilés par de gigantesques mâchoires. De Palma n’a qu’un seul indice – une plume de spatule blanche, oiseau rarissime – et une certitude : les liens de Steinert avec la Provence remontent à l’Occupation.
Dans les marais de Camargue, la nuit, une étrange voix chante l’hymne des chevaliers de la Tarasque, monstre mythique dont le folklore provençal s’est emparé. Le début d’une affaire ténébreuse qui va mener De Palma aux frontières du réel...
Je remercie les éditions Belfond pour ce partenariat.
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