de Laure Naimski
Voici une lecture intime qui nous plonge au coeur d'un drame familial. Je m'attendais à une lecture beaucoup plus difficile et finalement, la forme du texte tend à faire réfléchir le lecteur plus qu'à le faire souffrir.
Un livre empreint de détresse évidemment puisqu'on est aux côtés d'une mère hantée par la perte de son fils Paul. Et si elle associe cet arrachement à l'annonce de son décès, elle a pourtant perdu son fils bien avant qu'il ne meure. Le fil du récit n'est pas linéaire et on reconstitue peu à peu les différents mécanismes qui ont amené son fils à partir. Les mots nous sont livrés par cette mère dévastée, au compte goutte, au fil des souvenirs et des images qui lui reviennent. On perçoit l'incompréhension qui s'installe entre eux, sa peur des étrangers qui sont à leur porte, prêts à tout pour survivre et passer de l'autre côté de la mer et que son propre fils a choisi d'aider au péril de sa vie. A quel moment deviennent ils des étrangers l'un pour l'autre?
Un roman à la fois court et intense qui pousse à réfléchir aux liens familiaux, à ces petits vides qui se creusent, à ce qui nous lie les uns aux autres, ou nous sépare.
Présentation de l'éditeur:
Paul est un garçon fugueur. Dans sa ville au bord de la mer affluent des hommes qui espèrent franchir la frontière. Avec eux, Paul a trouvé son combat. Une camionnette, des affiches à coller la nuit en catimini. L’ordre aux habitants de ne plus tirer les rideaux sur ceux qui rôdent sous leurs fenêtres. Un jour, Paul disparaît définitivement. Louise se tient debout dans le cercle. Ses mots éclatent : "Mon fils est mort. Il avait vingt-sept ans." Louise cherche un coupable. Sur la plage balayée par un vent glacial, elle épie un homme à vélo, parmi ceux qui fuient la guerre...
Je remercie les éditions Belfond pour ce partenariat.
Voici une lecture intime qui nous plonge au coeur d'un drame familial. Je m'attendais à une lecture beaucoup plus difficile et finalement, la forme du texte tend à faire réfléchir le lecteur plus qu'à le faire souffrir.
Un livre empreint de détresse évidemment puisqu'on est aux côtés d'une mère hantée par la perte de son fils Paul. Et si elle associe cet arrachement à l'annonce de son décès, elle a pourtant perdu son fils bien avant qu'il ne meure. Le fil du récit n'est pas linéaire et on reconstitue peu à peu les différents mécanismes qui ont amené son fils à partir. Les mots nous sont livrés par cette mère dévastée, au compte goutte, au fil des souvenirs et des images qui lui reviennent. On perçoit l'incompréhension qui s'installe entre eux, sa peur des étrangers qui sont à leur porte, prêts à tout pour survivre et passer de l'autre côté de la mer et que son propre fils a choisi d'aider au péril de sa vie. A quel moment deviennent ils des étrangers l'un pour l'autre?
Un roman à la fois court et intense qui pousse à réfléchir aux liens familiaux, à ces petits vides qui se creusent, à ce qui nous lie les uns aux autres, ou nous sépare.
Présentation de l'éditeur:
Paul est un garçon fugueur. Dans sa ville au bord de la mer affluent des hommes qui espèrent franchir la frontière. Avec eux, Paul a trouvé son combat. Une camionnette, des affiches à coller la nuit en catimini. L’ordre aux habitants de ne plus tirer les rideaux sur ceux qui rôdent sous leurs fenêtres. Un jour, Paul disparaît définitivement. Louise se tient debout dans le cercle. Ses mots éclatent : "Mon fils est mort. Il avait vingt-sept ans." Louise cherche un coupable. Sur la plage balayée par un vent glacial, elle épie un homme à vélo, parmi ceux qui fuient la guerre...
Je remercie les éditions Belfond pour ce partenariat.
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