L'espion qui venait du froid

de John Le Carré





Je ne crois pas avoir déjà lu un roman d'espionnage. La préface m'a beaucoup plu. Découvrir que l'auteur était réellement un espion de la couronne m'a mis l'eau à la bouche.
Habituée au romans noirs et thrillers, j'ai eu un peu de mal à me faire au rythme de ce texte et je n'ai pas accroché lors de la lecture aux différents personnages. On n'a pas vraiment de doute sur la mission qui est donnée à notre héros, sa petite idylle m'a inquiétée car un quelconque attachement pourrait se retourner contre lui. La lecture m'a paru laborieuse car il y a peu d'action, beaucoup d'interactions et pressions politiques, les enjeux et les méthodes des camps opposés sont d'ailleurs si semblables que s'en est presque effrayant.
Je suis passée complètement à côté de ce roman et m'y suis ennuyée presque tout le long. Je dis presque parce que la fin nous offre tout de même un peu plus de rythme : rebondissement, angoisse, espoir... Mais la fin n'a pas été à mon goût non plus, même si je doute que l'auteur ait vraiment eu le choix!!!



Présentation de l'éditeur:

«– Roulez à trente à l'heure, ordonna l'homme d'une voix tendue, anxieuse. Je vous indiquerai le chemin. Quand nous serons arrivés, il faudra descendre de voiture et courir jusqu'au mur. Le projecteur sera braqué sur l'endroit où vous devez passer ; tenez-vous immobiles dans le rayon lumineux. Dès que le faisceau sera déplacé, commencez à grimper. Vous aurez quatre-vingt-dix secondes. Vous monterez le premier, dit-il à Leamas, et puis ce sera au tour de la fille.»
Roman de la guerre froide et de la trahison, roman du cynisme et de la raison d'État, prix Somerset Maugham, best-seller mondial adapté au cinéma avec Richard Burton, L'espion qui venait du froid est un chef-d'œuvre absolu qui a révolutionné le roman d'espionnage.


Je remercie les éditions Folio pour ce partenariat!

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