de Catherine Blanjean
Essai. Correspondance. Poésie. Difficile de définir ce texte. Ce qui est sûr c'est que c'est un cri que nous lance ici Catherine Blanjean entre les pages.
Elle a appris l'histoire de cette femme interdite et ne peut se résoudre à l'abandonner. A son tour il faut qu'elle en véhicule la trace, la vie, le talent, le souvenir, pour que comme elle le lecteur soit touché en plein coeur et ne puisse plus l'oublier.
Et cela marche. Que peut on faire d'autre à la lecture de ces lignes? J'ai l'impression d'être passée par ce qu'elle y décrit. Le besoin de retrouver Liu Xia, de parler d'elle, d'en apprendre davantage.
J'ai vraiment aimé le choix pris ici de lui écrire, de jeter cette bouteille à la mer. L'auteur nous raconte sa démarche en même temps qu'elle la lui écrit. On passe et repasse sur les même idées, émotions mais avec à chaque fois plus de conviction, plus d'urgence.
Et ces extraits de poèmes, ces mots qui ont traversés le temps, l'espace, l'enfermement, la censure et l'oubli pour venir jusqu'à nous. Des mots à lire, à dire.
Je salue l'auteure et la remercie sincèrement pour sa démarche. Un livre essentiel. A partager au plus vite.
Présentation de l'éditeur:
Depuis que le prix Nobel de la paix a été décerné en 2010 à son époux Liu Xiaobo, Liu Xia, poétesse et photographe chinoise, est assignée à résidence, soumise à un étroit contrôle policier. Son seul « crime » : s'être proposée pour représenter son mari emprisonné lors de la remise du prix. Liu Xiaobo est mort en juillet 2017, des suites d'une longue maladie. Liu Xia, elle, n'a toujours pas retrouvé sa liberté et, depuis, on est presque sans nouvelles d'elle.
Quand elle a appris le sort fait à Liu Xia, Catherine Blanjean a entrepris de lui écrire des lettres dont elle savait pourtant qu'elles ne pourraient jamais lui parvenir. Pour tenter de comprendre ce qui la fait tenir au bord du gouffre, et pour pénétrer l'intensité de son amour pour Liu Xiaobo. Catherine Blanjean est alors allée à la rencontre des rares personnes capables d'évoquer Liu Xia ; elle s'est aussi plongée dans des textes qui parlent de la Chine et de son régime. Il en ressort le portrait bouleversant d'une femme « interdite ».
Ce livre est le journal de cette correspondance à sens unique. Une découverte par l'intime de ce que signifie cette terrifiante « réduction au silence ». Le cri d'une femme pour une femme. Et pour l'humanité.
Je remercie les éditions François Bourin pour ce partenariat.
Essai. Correspondance. Poésie. Difficile de définir ce texte. Ce qui est sûr c'est que c'est un cri que nous lance ici Catherine Blanjean entre les pages.
Elle a appris l'histoire de cette femme interdite et ne peut se résoudre à l'abandonner. A son tour il faut qu'elle en véhicule la trace, la vie, le talent, le souvenir, pour que comme elle le lecteur soit touché en plein coeur et ne puisse plus l'oublier.
Et cela marche. Que peut on faire d'autre à la lecture de ces lignes? J'ai l'impression d'être passée par ce qu'elle y décrit. Le besoin de retrouver Liu Xia, de parler d'elle, d'en apprendre davantage.
J'ai vraiment aimé le choix pris ici de lui écrire, de jeter cette bouteille à la mer. L'auteur nous raconte sa démarche en même temps qu'elle la lui écrit. On passe et repasse sur les même idées, émotions mais avec à chaque fois plus de conviction, plus d'urgence.
Et ces extraits de poèmes, ces mots qui ont traversés le temps, l'espace, l'enfermement, la censure et l'oubli pour venir jusqu'à nous. Des mots à lire, à dire.
Je salue l'auteure et la remercie sincèrement pour sa démarche. Un livre essentiel. A partager au plus vite.
Présentation de l'éditeur:
Depuis que le prix Nobel de la paix a été décerné en 2010 à son époux Liu Xiaobo, Liu Xia, poétesse et photographe chinoise, est assignée à résidence, soumise à un étroit contrôle policier. Son seul « crime » : s'être proposée pour représenter son mari emprisonné lors de la remise du prix. Liu Xiaobo est mort en juillet 2017, des suites d'une longue maladie. Liu Xia, elle, n'a toujours pas retrouvé sa liberté et, depuis, on est presque sans nouvelles d'elle.
Quand elle a appris le sort fait à Liu Xia, Catherine Blanjean a entrepris de lui écrire des lettres dont elle savait pourtant qu'elles ne pourraient jamais lui parvenir. Pour tenter de comprendre ce qui la fait tenir au bord du gouffre, et pour pénétrer l'intensité de son amour pour Liu Xiaobo. Catherine Blanjean est alors allée à la rencontre des rares personnes capables d'évoquer Liu Xia ; elle s'est aussi plongée dans des textes qui parlent de la Chine et de son régime. Il en ressort le portrait bouleversant d'une femme « interdite ».
Ce livre est le journal de cette correspondance à sens unique. Une découverte par l'intime de ce que signifie cette terrifiante « réduction au silence ». Le cri d'une femme pour une femme. Et pour l'humanité.
Je remercie les éditions François Bourin pour ce partenariat.
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