de Paola Barbato
J'avais découvert cette auteure dans le fil rouge qui m'avait donné envie de découvrir également son premier roman. Finalement, je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire mais voici que ce troisième croise ma route! Je me suis donc plongée dedans avec plaisir.
L'ambiance de ce roman est très particulière. Les deux écrivains qui avaient tout pour prendre la place des deux personnages principaux se trouvent finalement un peu balayés par l'agent de De Angelis et le beau notaire ! De Angelis parce qu'il est très tôt victime d'un crime horrible et de Palmieri parce qu'il ne maîtrise manifestement pas grand chose dans l'enchainement des évènements.
J'ai beaucoup apprécié l'atmosphère pesante qui règne du fait de la présence de maîtres chanteurs et de haters. La position du lecteur est particulière car on découvre très tôt le vrai visage de Médina, on arrive à ressentir une certaine empathie pour elle (enfin, il faut un peu de temps quand même...) et cela donne un tout autre éclairage aux situations que vivent les autres personnages. Au milieu de toutes ses sombres pensées, le personnage du notaire intègre et prévenant parait très lumineux!
L'auteure n'est pas tendre avec le monde de l'édition et n'hésite pas à mettre en avant l'importance de l'argent et de la médiatisation dans l'industrie du livre, soulignant combien talent et succès ne vont pas toujours de pair. Elle explore en même temps un thème chers aux auteurs qu'est celui de l'impact qu'ont les personnages pour les lecteurs et en tant que fan de King j'ai pensé bien évidemment à Misery!
Un roman très différent du précédent, aux teintes cyniques, à l'intrigue atypique mais qui m'a plu! J'ai trouvé audacieux le choix de faire finalement de Médina notre héroïne et j'ai particulièrement apprécié les dernières lignes qui nous laissent libres d'imaginer ce qu'une telle révélation provoquera.
Présentation de l'éditeur:
Corrado De Angelis et Roberto Palmieri sont deux écrivains que tout oppose. Le premier, neurochirurgien, doit son succès à la qualité de ses textes qui ont su redonner au roman policier ses lettres de noblesse. Palmieri est quant à lui un auteur vedette qui ne rate pas une occasion de faire le buzz et passe son temps sur les plateaux de télévision pour le plus grand plaisir de ses milliers de fans, et ce malgré la piètre qualité de ses romans.
Les maisons d’édition de De Angelis et de Palmieri ont passé un accord diabolique : les deux auteurs sortiront leur nouveau polar le même jour à la même heure, et un prix sera décerné à qui vendra le plus de livres. La compétition sera lancée en direct à la télévision. Mais, le grand soir, rien ne se passe comme prévu, et De Angelis disparaît quelques minutes après avoir quitté le plateau. Le mystère s’épaissit lorsque débute une série de meurtres imitant à la lettre les crimes des thrillers de l’écrivain disparu. Une véritable chasse à l’homme commence alors, car tout porte à croire que Palmieri, jaloux et souffrant d’un indéniable complexe d’infériorité, est coupable. Mais la réalité est bien différente et, comme dans chaque roman de Paola Barbato, insoupçonnable.
Je remercie les éditions Denoël pour ce partenariat.
Sortie: 15 avril 2018 - Traduit par Anaïs Bouteille-Bokobza
J'avais découvert cette auteure dans le fil rouge qui m'avait donné envie de découvrir également son premier roman. Finalement, je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire mais voici que ce troisième croise ma route! Je me suis donc plongée dedans avec plaisir.
L'ambiance de ce roman est très particulière. Les deux écrivains qui avaient tout pour prendre la place des deux personnages principaux se trouvent finalement un peu balayés par l'agent de De Angelis et le beau notaire ! De Angelis parce qu'il est très tôt victime d'un crime horrible et de Palmieri parce qu'il ne maîtrise manifestement pas grand chose dans l'enchainement des évènements.
J'ai beaucoup apprécié l'atmosphère pesante qui règne du fait de la présence de maîtres chanteurs et de haters. La position du lecteur est particulière car on découvre très tôt le vrai visage de Médina, on arrive à ressentir une certaine empathie pour elle (enfin, il faut un peu de temps quand même...) et cela donne un tout autre éclairage aux situations que vivent les autres personnages. Au milieu de toutes ses sombres pensées, le personnage du notaire intègre et prévenant parait très lumineux!
L'auteure n'est pas tendre avec le monde de l'édition et n'hésite pas à mettre en avant l'importance de l'argent et de la médiatisation dans l'industrie du livre, soulignant combien talent et succès ne vont pas toujours de pair. Elle explore en même temps un thème chers aux auteurs qu'est celui de l'impact qu'ont les personnages pour les lecteurs et en tant que fan de King j'ai pensé bien évidemment à Misery!
Un roman très différent du précédent, aux teintes cyniques, à l'intrigue atypique mais qui m'a plu! J'ai trouvé audacieux le choix de faire finalement de Médina notre héroïne et j'ai particulièrement apprécié les dernières lignes qui nous laissent libres d'imaginer ce qu'une telle révélation provoquera.
Présentation de l'éditeur:
Corrado De Angelis et Roberto Palmieri sont deux écrivains que tout oppose. Le premier, neurochirurgien, doit son succès à la qualité de ses textes qui ont su redonner au roman policier ses lettres de noblesse. Palmieri est quant à lui un auteur vedette qui ne rate pas une occasion de faire le buzz et passe son temps sur les plateaux de télévision pour le plus grand plaisir de ses milliers de fans, et ce malgré la piètre qualité de ses romans.
Les maisons d’édition de De Angelis et de Palmieri ont passé un accord diabolique : les deux auteurs sortiront leur nouveau polar le même jour à la même heure, et un prix sera décerné à qui vendra le plus de livres. La compétition sera lancée en direct à la télévision. Mais, le grand soir, rien ne se passe comme prévu, et De Angelis disparaît quelques minutes après avoir quitté le plateau. Le mystère s’épaissit lorsque débute une série de meurtres imitant à la lettre les crimes des thrillers de l’écrivain disparu. Une véritable chasse à l’homme commence alors, car tout porte à croire que Palmieri, jaloux et souffrant d’un indéniable complexe d’infériorité, est coupable. Mais la réalité est bien différente et, comme dans chaque roman de Paola Barbato, insoupçonnable.
Sortie: 15 avril 2018 - Traduit par Anaïs Bouteille-Bokobza
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