de Karine Giebel
Je connaissais plusieurs nouvelles de ce recueil poignant. Les relire et découvrir les autres a été un vrai plaisir, dans la souffrance parfois bien sûr comme toujours avec Giebel! Les chutes sont particulièrement bonnes dans ce recueil et aucun nouvelle ne m'a paru en dessous du lot. Je le conseille vivement car on y retrouve toute la magie de l'écriture de l'auteur. Elle nous fait trembler tout en nous tenant en haleine. Elle nous confronte à une souffrance tellement réelle mais dont nous ne pouvons nous détourner.
Aleyna
J'avais découvert cette très belle nouvelle dans le recueil 13 à table de 2016. Je me souvenais parfaitement de ce texte et ce n'était pas évident de m'infliger à nouveau cette lecture particulièrement difficile. Pourtant il y a de la poésie dans les mots, de la fierté, de la vie et de l'amour entre les lignes. Et ça malgré la douleur, l'atrocité, la violence. C'est vraiment un très beau texte.
Aurore
J'ai eu la chance de lire celle-ci en bonus de la réédition de Terminus Elicius. L'auteur nous plonge dans la détresse d'une jeune fille harcelée et de son frère pour qui elle représente tout. Giebel ici encore n'épargne pas le lecteur et nous offre une fin bien plus sombre que le roman qu'elle clôture.
Ce que les blessures laissent au fond des yeux
Voilà une autre lecture difficile car elle parle du quotidien sordide et inhumain de Delphine, exploitée malgré sa volonté de faire face, quotidien qu'on sait qu'elle partage malheureusement avec une quantité d'autres personnages non fictifs.
Sa vie est un supplice. A quel moment les choix qu'on fait nous déterminent-ils? A quel moment est-il impossible de faire machine arrière? Quelles concessions sur sa vie, sur son corps?
Malgré tout, quelques lueurs de vie et d'humanité autour des liens tissés grâce à l'entraide.
J'ai appris le silence
J'ai beaucoup apprécié cette nouvelle (présente dans le recueil 13 à table 2017). Une vengeance longuement préparée. Une cage pour les vrais coupables. La punition s'annonce terrible. Giebel fait monter la tension et nous offre une fin à double tranchant superbe. Un petit bijou!
L'été se meurt
Une variation intéressante de l'obsession. On suit ici un prédateur en pleine phase d'observation de sa victime. Est-ce le jour du passage à l'acte? Quel lien entre victime et futur agresseur pour expliquer cette obsession?
l'Homme en noir
Encore une excellente nouvelle autour du thème de la vengeance. Un homme repère celui qui a brisé sa vie en prenant sous ses yeux la vie de son père alors qu'il était enfant. Sans hésitation il fait ce qui doit être fait pour confronter son bourreau à ses actes. Au fur été à mesure le voile se lève sur le passé, sur la mort atroce de son père. Une chute incroyable encore! Giebel fait vivre ses personnages et réussit en quelques pages à peine à jouer avec nos émotions.
L'Intérieur
J'ai découvert celle-ci dans le recueil Crimes au musée. J'ai d'ailleurs pensé à cette nouvelle en lisant le supplice de Delphine dans "ce que les blessures laissent au fond des yeux" car ici aussi il est question de violence physique et sexuelle et d'abus de pouvoir. C'est un violent plongeon très noir dans la réalité. En même temps c'est du Giebel!
Le printemps de Juliette
Une nouvelle différente pour clore ce recueil avec une variation sur le thème de la fin de vie. Quand l'amour et la mort sont intimement liés.
Je remercie les éditions Belfond pour ce partenariat.
Présentation de l'éditeur:
Je connaissais plusieurs nouvelles de ce recueil poignant. Les relire et découvrir les autres a été un vrai plaisir, dans la souffrance parfois bien sûr comme toujours avec Giebel! Les chutes sont particulièrement bonnes dans ce recueil et aucun nouvelle ne m'a paru en dessous du lot. Je le conseille vivement car on y retrouve toute la magie de l'écriture de l'auteur. Elle nous fait trembler tout en nous tenant en haleine. Elle nous confronte à une souffrance tellement réelle mais dont nous ne pouvons nous détourner.
Aleyna
J'avais découvert cette très belle nouvelle dans le recueil 13 à table de 2016. Je me souvenais parfaitement de ce texte et ce n'était pas évident de m'infliger à nouveau cette lecture particulièrement difficile. Pourtant il y a de la poésie dans les mots, de la fierté, de la vie et de l'amour entre les lignes. Et ça malgré la douleur, l'atrocité, la violence. C'est vraiment un très beau texte.
Aurore
J'ai eu la chance de lire celle-ci en bonus de la réédition de Terminus Elicius. L'auteur nous plonge dans la détresse d'une jeune fille harcelée et de son frère pour qui elle représente tout. Giebel ici encore n'épargne pas le lecteur et nous offre une fin bien plus sombre que le roman qu'elle clôture.
Ce que les blessures laissent au fond des yeux
Voilà une autre lecture difficile car elle parle du quotidien sordide et inhumain de Delphine, exploitée malgré sa volonté de faire face, quotidien qu'on sait qu'elle partage malheureusement avec une quantité d'autres personnages non fictifs.
Sa vie est un supplice. A quel moment les choix qu'on fait nous déterminent-ils? A quel moment est-il impossible de faire machine arrière? Quelles concessions sur sa vie, sur son corps?
Malgré tout, quelques lueurs de vie et d'humanité autour des liens tissés grâce à l'entraide.
J'ai appris le silence
J'ai beaucoup apprécié cette nouvelle (présente dans le recueil 13 à table 2017). Une vengeance longuement préparée. Une cage pour les vrais coupables. La punition s'annonce terrible. Giebel fait monter la tension et nous offre une fin à double tranchant superbe. Un petit bijou!
L'été se meurt
Une variation intéressante de l'obsession. On suit ici un prédateur en pleine phase d'observation de sa victime. Est-ce le jour du passage à l'acte? Quel lien entre victime et futur agresseur pour expliquer cette obsession?
l'Homme en noir
Encore une excellente nouvelle autour du thème de la vengeance. Un homme repère celui qui a brisé sa vie en prenant sous ses yeux la vie de son père alors qu'il était enfant. Sans hésitation il fait ce qui doit être fait pour confronter son bourreau à ses actes. Au fur été à mesure le voile se lève sur le passé, sur la mort atroce de son père. Une chute incroyable encore! Giebel fait vivre ses personnages et réussit en quelques pages à peine à jouer avec nos émotions.
L'Intérieur
J'ai découvert celle-ci dans le recueil Crimes au musée. J'ai d'ailleurs pensé à cette nouvelle en lisant le supplice de Delphine dans "ce que les blessures laissent au fond des yeux" car ici aussi il est question de violence physique et sexuelle et d'abus de pouvoir. C'est un violent plongeon très noir dans la réalité. En même temps c'est du Giebel!
Une nouvelle différente pour clore ce recueil avec une variation sur le thème de la fin de vie. Quand l'amour et la mort sont intimement liés.
Je remercie les éditions Belfond pour ce partenariat.
Présentation de l'éditeur:
"Écrire une nouvelle, c'est tenter, en quelques lignes, de donner vie à un personnage, de faire passer au lecteur autant d'émotions qu'en plusieurs centaines de pages.
C'est en cela que la nouvelle est un genre littéraire exigeant, difficile et passionnant."
Karine Giebel
C'est en cela que la nouvelle est un genre littéraire exigeant, difficile et passionnant."
Karine Giebel
Si les romans de Karine Giebel sont parmi les plus lus en France et ont fait le tour du monde, celle-ci excelle depuis quelques années dans un genre tout aussi exigeant : la nouvelle, où elle condense en quelques pages seulement toute la force de ses romans. D'OMBRE ET DE SILENCE réunit huit textes, dont certains sont inédits et d'autres restés jusqu'à aujourd'hui très confidentiels. Voici l'occasion de (re)découvrir Karine Giebel intensément, grâce à ce recueil de nouvelles noires, humaines, engagées...
Karine Giebel est une auteure que j'aimerais bien découvrir, mais les nouvelles c'est pas trop mon truc :/
RépondreSupprimerCes romans sont vraiment bons! J'espère que tu la découvriras cette année!!
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