de Marisha Pessl
Mon avis:
C'est toujours impressionnant de lire un pavé de plus de 800 pages si facilement. Marisha Pessl nous livre ici un roman à l'intrigue passionnante avec des personnages extrêmement attachants. Un vrai régal!
Je suis très rapidement tombée sous le charme de ce trio qui se forme autour de notre héros journaliste: Scott McGrath. Alors qu'on sait qu'il a une affaire personnelle avec Cordova et qu'il parait logique qu'il se jette corps et âme dans l'enquête sur la mort d'Ashley, la fille de ce cinéaste de génie, il est surprenant de le voir si rapidement affublé de ces deux personnages atypiques : Hopper et Nora.
J'ai vraiment beaucoup apprécié la façon dont l'auteur nous les rend si attachants. On a d'un côté une vision très tranchée d'eux (des cas sociaux qui vont manifestement être des boulets pour notre journaliste) et d'un autre on sent très rapidement l'attachement que McGrath leur porte malgré (ou grâce à) leurs mystères ou leurs lubies (heureusement d'ailleurs car ils vont s'avérer indispensables!)
On découvre avec plaisir au fil des chapitres un peu de leur histoire ou de leurs secrets...
Le deuxième point fort est bien évidemment l'ambiance. L'auteur arrive ici à nous faire entrer dans le monde incroyablement underground de Cordova, un cinéaste à l'univers très particulier, qui a réussi à aller au bout de son art et à tirer toute la substance artistique de ses collaborateurs. Ses fans, les cordovistes, lui vouent un véritable culte. Scott, qui s'est déjà brûlé une fois en approchant de trop près Cordova, ne résiste pas. Il sent qu'il y a quelque chose de malsain derrière le suicide d'Ashley et cherche à prouver la culpabilité de son père. La marque du diable de tarde pas à apparaître, et on tremble du danger qui rode autour de nos héros lors de cette enquête. Magie noire, envoutement, la tension monte au fil des pages...
La fin du roman est aussi très bien pensée et j'ai beaucoup apprécié ce dénouement à plusieurs niveaux. Celui qui satisfait Hopper et Nora tout d'abord, qui libère Ashley mais qui ne suffit pas à notre journaliste. La vérité qu'il découvre finalement. Puis celle qu'il cherche réellement à atteindre.
Une très belle découverte.
Présentation de l'éditeur :
Un génie, un maniaque, une arnaque? Qui est vraiment Stanislas Cordova, ce réalisateur de films d’horreur auquel on voue un culte acharné et qui vit reclus dans une vaste propriété? Bannis des cinémas, ses longs-métrages sont projetés lors de séances clandestines qui tiennent plus du rite satanique que du divertissement. Le journaliste Scott McGrath a tenté de percer son mystère et y a laissé son mariage et sa carrière. Quelques années plus tard, quand la fille du cinéaste est retrouvée morte dans un entrepôt de Manhattan, McGrath décide de reprendre l’enquête, quitte à devenir un personnage de plus dans l’univers paranoïaque de Cordova…
Marisha Pessl joint la virtuosité d’une Donna Tartt à la science de l’intrigue d’une Gillian Flynn dans ce thriller quise double d’une réflexion sur la puissance de la fiction. Addictif.
Je remercie les éditions Folio pour ce partenariat!
Mon avis:
C'est toujours impressionnant de lire un pavé de plus de 800 pages si facilement. Marisha Pessl nous livre ici un roman à l'intrigue passionnante avec des personnages extrêmement attachants. Un vrai régal!
Je suis très rapidement tombée sous le charme de ce trio qui se forme autour de notre héros journaliste: Scott McGrath. Alors qu'on sait qu'il a une affaire personnelle avec Cordova et qu'il parait logique qu'il se jette corps et âme dans l'enquête sur la mort d'Ashley, la fille de ce cinéaste de génie, il est surprenant de le voir si rapidement affublé de ces deux personnages atypiques : Hopper et Nora.
J'ai vraiment beaucoup apprécié la façon dont l'auteur nous les rend si attachants. On a d'un côté une vision très tranchée d'eux (des cas sociaux qui vont manifestement être des boulets pour notre journaliste) et d'un autre on sent très rapidement l'attachement que McGrath leur porte malgré (ou grâce à) leurs mystères ou leurs lubies (heureusement d'ailleurs car ils vont s'avérer indispensables!)
On découvre avec plaisir au fil des chapitres un peu de leur histoire ou de leurs secrets...
Le deuxième point fort est bien évidemment l'ambiance. L'auteur arrive ici à nous faire entrer dans le monde incroyablement underground de Cordova, un cinéaste à l'univers très particulier, qui a réussi à aller au bout de son art et à tirer toute la substance artistique de ses collaborateurs. Ses fans, les cordovistes, lui vouent un véritable culte. Scott, qui s'est déjà brûlé une fois en approchant de trop près Cordova, ne résiste pas. Il sent qu'il y a quelque chose de malsain derrière le suicide d'Ashley et cherche à prouver la culpabilité de son père. La marque du diable de tarde pas à apparaître, et on tremble du danger qui rode autour de nos héros lors de cette enquête. Magie noire, envoutement, la tension monte au fil des pages...
La fin du roman est aussi très bien pensée et j'ai beaucoup apprécié ce dénouement à plusieurs niveaux. Celui qui satisfait Hopper et Nora tout d'abord, qui libère Ashley mais qui ne suffit pas à notre journaliste. La vérité qu'il découvre finalement. Puis celle qu'il cherche réellement à atteindre.
Une très belle découverte.
Présentation de l'éditeur :
Un génie, un maniaque, une arnaque? Qui est vraiment Stanislas Cordova, ce réalisateur de films d’horreur auquel on voue un culte acharné et qui vit reclus dans une vaste propriété? Bannis des cinémas, ses longs-métrages sont projetés lors de séances clandestines qui tiennent plus du rite satanique que du divertissement. Le journaliste Scott McGrath a tenté de percer son mystère et y a laissé son mariage et sa carrière. Quelques années plus tard, quand la fille du cinéaste est retrouvée morte dans un entrepôt de Manhattan, McGrath décide de reprendre l’enquête, quitte à devenir un personnage de plus dans l’univers paranoïaque de Cordova…
Marisha Pessl joint la virtuosité d’une Donna Tartt à la science de l’intrigue d’une Gillian Flynn dans ce thriller quise double d’une réflexion sur la puissance de la fiction. Addictif.
Je remercie les éditions Folio pour ce partenariat!
J'ai préféré son premier roman : la métaphysique des catastrophes. Le style était bien plus original. Celui-là m'a plu tout de même et j'attends le troisième roman de cet auteur :-)
RépondreSupprimerTu me donnes envie de découvrir celui dont tu parles, je le note! Merci!
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