de German Maggiori
Dur pour moi de me remettre de cette lecture et pas seulement parce que c'est un roman très noir, dans lequel la violence des rues comme celle de l'enfance est omniprésente. Dur parce que je n'ai pas du tout réussi à rentrer dans ce roman et que ma lecture a été extrêmement laborieuse.
La présentation accrocheuse de l'auteur m'avait mis l'eau à la bouche : "Digne héritier de James Ellroy et de Jim Thompson, Germán Maggiori est né en 1971. Entre hommes, qui est considéré en Argentine comme un livre culte, a été qualifié par la presse de « meilleur polar argentin de tous les temps » et je m'attendais à plonger assez facilement mais cela n'a malheureusement pas été le cas.
Je remercie les éditions Folio pour ce partenariat!
Dur pour moi de me remettre de cette lecture et pas seulement parce que c'est un roman très noir, dans lequel la violence des rues comme celle de l'enfance est omniprésente. Dur parce que je n'ai pas du tout réussi à rentrer dans ce roman et que ma lecture a été extrêmement laborieuse.
La présentation accrocheuse de l'auteur m'avait mis l'eau à la bouche : "Digne héritier de James Ellroy et de Jim Thompson, Germán Maggiori est né en 1971. Entre hommes, qui est considéré en Argentine comme un livre culte, a été qualifié par la presse de « meilleur polar argentin de tous les temps » et je m'attendais à plonger assez facilement mais cela n'a malheureusement pas été le cas.
Tout d'abord j'ai eu beaucoup de difficultés à suivre les très nombreux personnages. Tous ont plusieurs noms et bien évidemment des surnoms, alors les différents patronymes se perdent au milieu des surnoms: le Boucher, le Gaucher, le Monstre, le Loup, Mouche, le Moine, le Mort, l'Oiseau... et ça à toutes les pages. D'ailleurs à un moment il y a un vrai boucher, qui n'est pas le Boucher et j'ai dû revenir en arrière pour rectifier ma confusion. Les personnages s'y perdent aussi d'ailleurs puisqu'eux-même en viennent à torturer le mauvais "Oiseau"!! Cela aurait pu être un parti pris intéressant sur un début de roman mais c'est comme ça jusqu'à la fin et ça alourdit le style.
J'ai eu aussi beaucoup de mal avec la violence. J'ai pourtant en tête de nombreux romans qui m'ont plu malgré cela (notamment l'excellent Mapuche qui me revient puisqu'il se situe en Argentine) mais ici cela m'a paru trop systématique et répétitif (très nombreux passages à tabac des travestis et souvenirs de viols subis enfants).
Et puis au final, même si on finit par comprendre comment est mort le Tucumano, je n'ai pas du tout eu l'impression de lire un polar ou un thriller. Pas vraiment d'enquête, on ne se pose pas vraiment de questions, d'ailleurs on n' a pas vraiment de réponses alors ça tombe bien!
Un point positif tout de même à la toute fin du roman car j'ai bien aimé la façon dont l'auteur fait converger nos différents groupes de personnages. On connait l'état d'esprit de chacun et on n'a pas besoin de décrire vraiment la scène pour pouvoir imaginer ce qui s'est passé dans ce final explosif.
Une déception donc, je n'ai accroché ni au style, ni aux personnages, ni à l'ambiance... j'ai pourtant lu des commentaires élogieux... Je suis complètement passée à côté!
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