Troupe 52

de Nick Cuttter


Quatrième de couverture:

Une fois par an, le chef scout Tim Riggs emmène un groupe d’adolescents sur Falstaff Island, en pleine nature canadienne, pour trois jours de camping. Et rien de tel qu’une bonne histoire de fantômes et le crépitement d’un feu de joie pour faire le bonheur de la joyeuse troupe. Mais lorsqu’un individu émacié, qui semble tout droit sorti d’un film d’horreur, débarque sur leur camp, réclamant de la nourriture, le séjour vire au cauchemar. L’homme n’a pas seulement faim. Il est malade. Un malade comme ils n’en ont jamais vu… et dangereux avec ça. 
Coupée du reste du monde, la troupe va devoir affronter une situation bien plus terrible que toutes les histoires inventées autour du feu. Pour survivre, ils devront combattre leurs peurs, les éléments, et se confronter à leur pire ennemi, eux-mêmes. 



Mon avis:

L'accroche de King qui dit avoir été terrifié à la lecture fonctionne bien sur une fan comme moi, mais après lecture, je peux dire que sa remarque est on ne peut plus justifiée : "Ames sensibles s'abstenir!!"

L'auteur ne tarde pas à nous faire rentrer dans le vif du sujet car le type de contagion qui sévit sur cette petite île a des effets fulgurants. Nous avons à peine le temps de faire la connaissance de nos jeunes scouts et de leur chef Tim que le patient 0 atteint l'île... affamé!

L'auteur entrecoupe certains chapitres avec des extraits de procès et des articles qui permettent au lecteur d'en comprendre davantage sur le contexte. Le temps d'une page ou deux, on sort du cauchemar de l'île pour essayer d'apercevoir la situation dans son ensemble, d'un peu plus haut, d'un peu plus loin (procédé utilisé dans Carrie). On comprend pourquoi et comment on en est arrivé là, et cette partie là fait froid dans le dos aussi!

Rien ne nous est épargné: Nick Cutter nous décrit avec beaucoup de précision tout ce qui se passe lors de l'infection. Ce dérivé de ver solitaire qui se multiplie et se nourrit à l'intérieur de ses hôtes, tous les effets sur les personnes atteintes, chaque page "grouille" de descriptions des faits. Il fait appel à tous nos sens pour que l'on puisse percevoir ce que vivent nos campeurs, et ça fonctionne : vue, ouïe, odorat, toucher, goût... On a l'impression d'y être.

Il soigne aussi particulièrement ses personnages, et si l'un d'eux est manifestement du côté obscur et n'attendait qu'à se révéler, les autres vont s'avérer plus solidaires et soucieux de la survie des autres qu'il n'y paraissait au vu de leurs rapports.

Mais bien sûr, l'auteur va plus loin encore et use de la pression psychologique pour terrifier davantage le lecteur. La scène la plus insoutenable pour moi a été d'en voir un sous emprise psychologique, que la peur a fait basculer dans la folie au point de ... Je n'arrive même pas à l'écrire, brrr!

Un très bon roman pour tous ceux qui aiment se faire peur car dans tous les sens du terme, on nage ici dans l'horreur!!!

Je remercie les éditions Denoël pour ce partenariat.
Traduit par Eric Fontaine  - Sortie: novembre 2016


Commentaires

  1. Je ne lis plus trop de livre d'horreur... Je ne sais pas si je supporterai encore !

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    1. et bien moi j'en lis pas mal et... j'ai eu du mal à supporter!!!

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  2. Il me tente beaucoup celui-ci ! Peut être l'année prochaine...

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