de Charles Haquet et Bernard Lalanne
Quatrième de couverture:
«En cet âge orwellien, où l'on annonce pour demain 80 milliards d'objets connectés, il est certes anachronique d'avoir encore à lutter contre un parapluie ombrageux ou une boîte de sardines récalcitrante. Mais d'un autre côté, c'est plutôt rassurant.» Au détour de l'inévitable rideau de douche qui colle à la peau, on apprendra comment Hitchcock s'y est pris pour traumatiser des générations entières de spectateurs. Le composteur à billets, les chaînes à neige, le GPS, la housse de couette... «Ils n'ont pas fini de nous en faire baver.»
Mon avis:
Si le principe de ce livre me plaisait bien, j'ai trouvé que son originalité et les qualités de la forme s'épuisaient au fil de ma lecture.
En effet, les deux auteurs nous offrent ici des revues d'objets de notre quotidien qui ont pour habitude de nous taper sur les nerfs, de nous saper le moral ou carrément de nous pourrir l'existence. Ces petits procès intentés aux objets accusés ou ces réquisitoires complices avec le lecteur, lui aussi victime, m'ont plu. Il y a de l'humour, assez fin d'ailleurs, des jeux de mots et de réelles tranches de vécu. Haquet et Lalanne varient également la forme en traitant certains objets par le biais de coupures de presse, ou de fait divers.
De bonnes qualités pour ces chroniques ménagères donc. J'ai pas mal souri au début, mais j'ai commencé à décrocher vers la moitié du livre, même lorsque les objets étaient pourtant vraiment des ennemis jurés. Le livre est court et les billets sont de longueurs adaptée. Pas une fois je n'ai eu l'impression que les auteurs brodaient pour tirer quelque chose de l'objet en question. Non, tous ces petits chapitres sont bien écrits mais pourtant, 50 objets ça m'a paru trop, même en coupant ma lecture.
Du coup mes préférés ne sont pas ceux qui sont forcément le plus proche de mon vécu ou les plus fins dans la tournure et l'humour mais ceux qui sont... au début! C'est un peu dommage.
Ce livre gagnerait peut-être à être lu au hasard d'une rencontre désagréable avec un de ces objets. c'est une idée que je tenterai peut-être avec ma mère : donner la liste des chapitres et lui demander de ne lire les procès des objets que suite à une réclamation!
Je remercie les éditions Folio pour ce partenariat!
Quatrième de couverture:
«En cet âge orwellien, où l'on annonce pour demain 80 milliards d'objets connectés, il est certes anachronique d'avoir encore à lutter contre un parapluie ombrageux ou une boîte de sardines récalcitrante. Mais d'un autre côté, c'est plutôt rassurant.» Au détour de l'inévitable rideau de douche qui colle à la peau, on apprendra comment Hitchcock s'y est pris pour traumatiser des générations entières de spectateurs. Le composteur à billets, les chaînes à neige, le GPS, la housse de couette... «Ils n'ont pas fini de nous en faire baver.»
Mon avis:
Si le principe de ce livre me plaisait bien, j'ai trouvé que son originalité et les qualités de la forme s'épuisaient au fil de ma lecture.
En effet, les deux auteurs nous offrent ici des revues d'objets de notre quotidien qui ont pour habitude de nous taper sur les nerfs, de nous saper le moral ou carrément de nous pourrir l'existence. Ces petits procès intentés aux objets accusés ou ces réquisitoires complices avec le lecteur, lui aussi victime, m'ont plu. Il y a de l'humour, assez fin d'ailleurs, des jeux de mots et de réelles tranches de vécu. Haquet et Lalanne varient également la forme en traitant certains objets par le biais de coupures de presse, ou de fait divers.
De bonnes qualités pour ces chroniques ménagères donc. J'ai pas mal souri au début, mais j'ai commencé à décrocher vers la moitié du livre, même lorsque les objets étaient pourtant vraiment des ennemis jurés. Le livre est court et les billets sont de longueurs adaptée. Pas une fois je n'ai eu l'impression que les auteurs brodaient pour tirer quelque chose de l'objet en question. Non, tous ces petits chapitres sont bien écrits mais pourtant, 50 objets ça m'a paru trop, même en coupant ma lecture.
Du coup mes préférés ne sont pas ceux qui sont forcément le plus proche de mon vécu ou les plus fins dans la tournure et l'humour mais ceux qui sont... au début! C'est un peu dommage.
Ce livre gagnerait peut-être à être lu au hasard d'une rencontre désagréable avec un de ces objets. c'est une idée que je tenterai peut-être avec ma mère : donner la liste des chapitres et lui demander de ne lire les procès des objets que suite à une réclamation!
Je remercie les éditions Folio pour ce partenariat!
ça sent un peu le déjà vu/lu mais bon... pourquoi pas?!
RépondreSupprimerje n'avais rien lu de ce genre, c'est quand même sympa, mais peut être avec une lecture plus aléatoire !!
SupprimerMerci pour cette chronique. :)
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