de Laurent Gaudé
Quatrième de couverture:
Assis sur un quai de métro new-yorkais, un vieillard entame le récit de sa vie : de sa naissance dans les monts Zagros à la prise de Babylone, de sa fuite en Egypte à son arrivée dans la cité d'Ilion, son existence fut une succession de pleurs et de cris de jouissance, d'orgies et d'incendies. Mi-homme, mi-dieu, Onysos se rappelle, le temps d'une nuit, à la mémoire des hommes. Alexandre va mourir. Après avoir vaincu le grand Darius, après avoir construit des villes et fondé un immense empire, le voici terrassé par la fièvre. Sans peur, il contemple la mort et l'invite à entendre ce que fut son épopée, aiguillonnée par son désir de ne jamais interrompre sa course vers l'inconnu, de rester fidèle à cette soif intérieure que rien ne peut étancher.
Mon avis:
Le livre s'ouvre sur une préface de Gaudé dans laquelle il nous parle de ces textes, de sa démarche d'auteur. Ce sont ces pages que j'ai préférées.
Si j'ai pu apprécier le choeur que fait monter l'auteur avec ces monologues, je pense n'avoir pas réellement compris la première nouvelle. Elle fait écho cependant avec la deuxième car alors que le narrateur reprend vie au fil de son récit, Alexandre la perd dans la suivante. Celle-ci m'a davantage plu. J'avais en tête à la lecture la force et le symbolisme du roman Pour seul Cortège dans lequel j'avais été saisie par la grandeur, la force qui émanait de la vie (et de la mort) de ce personnage légendaire.
Quatrième de couverture:
Assis sur un quai de métro new-yorkais, un vieillard entame le récit de sa vie : de sa naissance dans les monts Zagros à la prise de Babylone, de sa fuite en Egypte à son arrivée dans la cité d'Ilion, son existence fut une succession de pleurs et de cris de jouissance, d'orgies et d'incendies. Mi-homme, mi-dieu, Onysos se rappelle, le temps d'une nuit, à la mémoire des hommes. Alexandre va mourir. Après avoir vaincu le grand Darius, après avoir construit des villes et fondé un immense empire, le voici terrassé par la fièvre. Sans peur, il contemple la mort et l'invite à entendre ce que fut son épopée, aiguillonnée par son désir de ne jamais interrompre sa course vers l'inconnu, de rester fidèle à cette soif intérieure que rien ne peut étancher.
Mon avis:
Le livre s'ouvre sur une préface de Gaudé dans laquelle il nous parle de ces textes, de sa démarche d'auteur. Ce sont ces pages que j'ai préférées.
Si j'ai pu apprécier le choeur que fait monter l'auteur avec ces monologues, je pense n'avoir pas réellement compris la première nouvelle. Elle fait écho cependant avec la deuxième car alors que le narrateur reprend vie au fil de son récit, Alexandre la perd dans la suivante. Celle-ci m'a davantage plu. J'avais en tête à la lecture la force et le symbolisme du roman Pour seul Cortège dans lequel j'avais été saisie par la grandeur, la force qui émanait de la vie (et de la mort) de ce personnage légendaire.
"Aujourd'hui, vingt ans plus tard, je me rends compte à quel point ces deux textes contenaient déjà bon nombre de thèmes que je n'ai pas cessé d'explorer par la suite. C'est comme si avec ces monologues, j'avais dessiné les contours d'un territoire imaginaire et que depuis je ne faisais que l'arpenter pour en découvrir toute l'étendue."
"J'écris pour la voix. Tout le temps. Qu'il s'agisse de romans, de nouvelles, de pièces, j'écris pour la voix haute, pour que mes mots soient dits, proférés et écoutés par une assemblée. Parce que je pense que la façon qu'ont alors les mots de se déployer, de prendre vie est unique et que ces moments créent un sentiment de partage intense, généreux et gratuit que je n'ai rencontré nulle part ailleurs."
Je n'avais pas aimé le soleil des Scorta. Pas tentée
RépondreSupprimeroui, je sais que tu n'as pas accroché avec cet auteur, moi il ne m'a jamais déçue! Il me bluffe à chaque fois!
SupprimerJe retiens, il me tente bien :) !
RépondreSupprimerJe n'ai pas tout saisi dans la première, mais j'aime beaucoup son style!
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