de Rebecca Whitney
Quatrième de couverture:
Rachel et David forment un couple en apparence sans histoire. Mais un jour, la jeune femme tue un homme au volant de sa voiture. David fait disparaître le corps puis ils tentent de reprendre le cours de leur vie. Rachel, consumée par la culpabilité, sombre dans l'autodestruction et attise les pulsions manipulatrices et possessives de son mari.
Mon avis:
Si la quatrième de couverture parle d'un couple en apparence sans histoire, le lecteur de son côté se rend compte du malaise qui y règne très rapidement car Rachel nous y semble peu épanouie dès le début. Elle est prête à tous les risques pour les quelques instants auprès de son amant où elle se sent vivre, et l'alcool semble être son seul autre exutoire.
Quand elle renverse et tue un sans-abri, sa vie bascule. Même si elle n'est pas suspectée et que son mari la couvre, elle va sombrer petit à petit. La culpabilité bien sûr, le besoin de trouver des réponses, de donner du sens à sa vie, à celle de ce SDF. Elle s'auto-détruit, tombe dans le sordide. On prend alors la mesure de son enfer conjugal.
Car c'est bien là qu'est tout le malaise de ce livre, au sein du couple. Maltraitante physique, psychologique, pression mentale constante.
Je n'ai pas accroché au style de l'auteur et pas trouvé notre héroïne particulièrement sympathique, pourtant, l'envie qu'elle s'en sorte a attisé ma lecture et j'ai apprécié la fin que nous livre l'auteur. De l'air, de l'espoir, enfin.
Je remercie Clélia Sergent et les éditions Denoël pour ce partenariat.
Traduit par Nordisse Haddad - Sortie: octobre 2015
Quatrième de couverture:
Rachel et David forment un couple en apparence sans histoire. Mais un jour, la jeune femme tue un homme au volant de sa voiture. David fait disparaître le corps puis ils tentent de reprendre le cours de leur vie. Rachel, consumée par la culpabilité, sombre dans l'autodestruction et attise les pulsions manipulatrices et possessives de son mari.
Mon avis:
Si la quatrième de couverture parle d'un couple en apparence sans histoire, le lecteur de son côté se rend compte du malaise qui y règne très rapidement car Rachel nous y semble peu épanouie dès le début. Elle est prête à tous les risques pour les quelques instants auprès de son amant où elle se sent vivre, et l'alcool semble être son seul autre exutoire.
Quand elle renverse et tue un sans-abri, sa vie bascule. Même si elle n'est pas suspectée et que son mari la couvre, elle va sombrer petit à petit. La culpabilité bien sûr, le besoin de trouver des réponses, de donner du sens à sa vie, à celle de ce SDF. Elle s'auto-détruit, tombe dans le sordide. On prend alors la mesure de son enfer conjugal.
Car c'est bien là qu'est tout le malaise de ce livre, au sein du couple. Maltraitante physique, psychologique, pression mentale constante.
Je n'ai pas accroché au style de l'auteur et pas trouvé notre héroïne particulièrement sympathique, pourtant, l'envie qu'elle s'en sorte a attisé ma lecture et j'ai apprécié la fin que nous livre l'auteur. De l'air, de l'espoir, enfin.
Je remercie Clélia Sergent et les éditions Denoël pour ce partenariat.
Traduit par Nordisse Haddad - Sortie: octobre 2015
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