de Dinaw Mengestu
Quatrième de couverture:
Le jeune Sépha a quitté l'Éthiopie dans des circonstances dramatiques. Des années plus tard, dans la banlieue de Washington où il tient une petite épicerie, il tente tant bien que mal de se reconstruire, partageant avec ses deux amis, Africains comme lui, une nostalgie teintée d'amertume qui leur tient lieu d'univers et de repères. Mais l'arrivée dans le quartier d'une jeune femme blanche et de sa petite fille métisse va bouleverser cet équilibre précaire …
Mon avis:
On suit ce jeune homme réfugié aux Etats-Unis dans le méandre de ses souvenirs. Ceux, récents, de sa vie en banlieue américaine. Au fil des aller retour, on se perd parfois dans la chronologie des évènements. Je me suis mis à croire en cet espoir de bonheur et d'avenir auprès de cette voisine blanche et de cette petite fille qui devient son amie. Alors qu'il est si passif, n'arrive pas à trouver un moyen ou une raison de s'ancrer dans le présent et de se battre pour avancer, j'ai espéré qu'il trouve enfin un sens à sa vie outre atlantique. Mais non. Il est condamné à la survie. La vie semble n'être que pour les autres.
Malgré le style de l'auteur très agréable, j'ai eu du mal à apprécier cette lecture justement à cause de ce manque de combativité du héros. Un manque lié à son vécu certainement. J'ai aimé tout de même les passages où il retrouve ses deux amis, réfugiés comme lui. Des parenthèses de vie, de rêves et d'espoirs, même s'ils ne sont que brisés.
Quatrième de couverture:
Le jeune Sépha a quitté l'Éthiopie dans des circonstances dramatiques. Des années plus tard, dans la banlieue de Washington où il tient une petite épicerie, il tente tant bien que mal de se reconstruire, partageant avec ses deux amis, Africains comme lui, une nostalgie teintée d'amertume qui leur tient lieu d'univers et de repères. Mais l'arrivée dans le quartier d'une jeune femme blanche et de sa petite fille métisse va bouleverser cet équilibre précaire …
Mon avis:
On suit ce jeune homme réfugié aux Etats-Unis dans le méandre de ses souvenirs. Ceux, récents, de sa vie en banlieue américaine. Au fil des aller retour, on se perd parfois dans la chronologie des évènements. Je me suis mis à croire en cet espoir de bonheur et d'avenir auprès de cette voisine blanche et de cette petite fille qui devient son amie. Alors qu'il est si passif, n'arrive pas à trouver un moyen ou une raison de s'ancrer dans le présent et de se battre pour avancer, j'ai espéré qu'il trouve enfin un sens à sa vie outre atlantique. Mais non. Il est condamné à la survie. La vie semble n'être que pour les autres.
Malgré le style de l'auteur très agréable, j'ai eu du mal à apprécier cette lecture justement à cause de ce manque de combativité du héros. Un manque lié à son vécu certainement. J'ai aimé tout de même les passages où il retrouve ses deux amis, réfugiés comme lui. Des parenthèses de vie, de rêves et d'espoirs, même s'ils ne sont que brisés.
J'ai aimé Tous nos noms de cet auteur mais je n'ai pas lu celui-ci :)
RépondreSupprimerJe note ton titre, merci!
Supprimer