L'oiseleur

de Max Bentow


Quatrième de couverture:

Seul point commun de ses victimes : une abondante chevelure blonde qui semble rappeler les plumes d’oiseaux dont il couvre leur corps… 
L’inspecteur Nils Trojan traverse une phase difficile. Divorcé, père d’une fille unique, il consulte en secret une fois par semaine la psychologue Jana Michels car il souffre de crises d’angoisse. En tant qu’inspecteur de la brigade criminelle, il ne peut se permettre de montrer le moindre signe de faiblesse. 
Un jour, dans un quartier populaire de Berlin, il trouve le corps d’une jeune femme, violemment assassinée. Elle a le crâne rasé, recouvert de plumes, et un oiseau mort a été placé à l’intérieur de la plaie mortelle. Avant que Trojan n’ait le temps de comprendre ce qui s’est passé, l’Oiseleur frappe à nouveau, laissant la même signature macabre. L’inspecteur comprend très vite que l’Oiseleur est attiré par les femmes jeunes, blondes, à l’épaisse et ondoyante chevelure… Exactement le portrait de Jana. Dès lors, un duel à mort s’engage entre Nils Trojan et le dangereux psychopathe.


Mon avis:

Je crois bien que j'ai lu ici mon premier thriller allemand! Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu de thriller et j'ai retrouvé avec plaisir tous les points forts du genre: une enquête prenante, des frissons, un inspecteur charismatique et en danger! Il est assez court (310 pages) et je l'ai lu d'une traite.
Le personnage principal est l'inspecteur Nils Trojan (une belle ville de Bulgarie que j'ai eu la chance de découvrir avec mes élèves l'an dernier !). Sujet à des crises d'angoisses, il se refuse à montrer au travail le moindre signe de faiblesse et tente une thérapie pour résoudre ses difficultés. Alors que Jana, sa thérapeute, ne le laisse pas indifférent, une nouvelle enquête le plonge dans l'horreur, d'autant plus que le meurtrier le menace personnellement.

Le changement de point de vue régulier dans le texte nous donne l'impression de passer d'un esprit à l'autre, et on ne sait plus trop parfois aux côtés de qui on est... le tueur? un simple suspect? Cette manoeuvre habile a pour effet de brouiller les pistes et de maintenir le lecteur en état d'alerte!
La présence de la fille de l'inspecteur et de Jana, toutes les deux physiquement proches des victimes du serial killer font également monter la pression d'un cran.

Rien d'extrêmement original dans ce roman pourtant cela fonctionne très bien et la fin nous laisse même entrevoir une suite possible aux enquêtes de Nils Trojan.


Je remercie Célia Giglio et les éditions Denoël pour ce partenariat.
Novembre 2014

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