Cendrillon

de Joël Pommerat


Quatrième de couverture:

Une toute jeune fille comprend difficilement les derniers mots de sa mère mourante, mais n'ose les lui faire répéter. Pourtant voilà Sandra-Cendrillon liée à cette phrase : "Tant que tu penseras à moi tout le temps, sans jamais m'oublier plus de cinq minutes, je ne mourrai pas tout à fait."

Joël Pommerat part du deuil et de ce malentendu pour éclairer le conte d'une nouvelle lumière.


Mon avis:

Voici une version théâtrale superbe du conte de Cendrillon. L'auteur fait ici une adaptation avec un parti pris très original: celui de faire porter à l'héroïne le poids de la culpabilité.
S'il est certainement davantage destiné à des adultes qu'à de jeunes enfants cette version met en avant le travail du deuil et malgré les horreurs que lui font vivre belle-mère et belle-soeur, le pire vient de ce qu'elle s'inflige elle-même.
Beaucoup de symboles dans ce texte, le poids des mots, et une place du père qui en dit long aussi...

Une collègue m'a parlé de la mise en scène impressionnante, je n'ai malheureusement pas pu aller le voir au théâtre. Les illustrations de cette édition de Roxane Lumeret apportent beaucoup également!

Une belle interprétation ; je lirai certainement d'autres adaptations de contes de Pommerat bientôt!

Commentaires

  1. Je ne connais pas du tout cette adaptation mais ça a l'air bien intéressant ;)
    Bon week-end !

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  2. On était allés voir "Au monde", une de ses créations, avec l'option théâtre lorsque j'étais au lycée. J'en retiens un texte poétique et fort et pas mal d'originalité. Je ne savais pas qu'il avait revisité des contes.

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    Réponses
    1. J'aurais aimé pourvoir y aller, mais plus de place sur Evry!

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