Prodigieuses créatures

de Tracy Chevalier


Quatrième de couverture:

Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces « prodigieuses créatures » dont l’existence remet en question toutes les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d’un milieu modeste se heurte aux préjugés de la communauté scientifique. Celle-ci, exclusivement composée d’hommes, la cantonne dans un rôle de figuration.
Mary Anning trouve heureusement en Elisabeth Philpot une alliée inattendue. Cette vieille fille intelligente et acerbe, fascinée par les fossiles, l’accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double peu à peu d’une rivalité, elle reste leur meilleure arme face à l’hostilité générale.

Mon avis:

Une nouvelle fois Tracy Chevalier me surprend. 
J'ai découvert cet auteur avec La jeune fille à la perle. Quelques temps plus tard j'étais scotchée devant les tableaux de Vermeer à Amsterdam. Même s'il s'agit d'une fiction, j'avais l'impression d'en savoir plus sur cet artiste, son lien à la couleur, à la lumière...

Ici aussi un lien particulier s'est fait grâce à l'auteur!

Dans ce roman, deux femmes de générations différentes vont se retrouver autour de la passion de la recherche de fossiles à Lyme Regis. Elisabeth est vieille fille, exilée en bord de mer avec ses soeurs pour laisser son frère vivre tranquillement sa vie de famille londonienne. Elle va tomber sur un curios lors d'une promenade sur la plage et ne va plus pouvoir s'en passer.

Mary est enfant, son père lui a transmis sa passion pour les fossiles et elle vit grâce aux trouvailles qu'elle fait sur la plage, ses curios qu'elle vend aux touristes. Cette passion dévorante est toute sa vie, puis ce sont les monstres qu'elle va traquer: les crocos et les tortues cachés dans les roches.

Entre elles une relation incroyable s'épanouit, à la fois entraide, protection, intérêt, jalousie, amitié. Le temps passe et leurs liens évoluent sans cesse. 

J'ai apprécié cette lecture, sans pour autant être vraiment emportée. Il ne se passe pas grand chose finalement et même si je l'ai trouvé intéressant, c'est quelques jours plus tard à Londres, au Natural History Museum que le texte a pris un sens différent. J'avais bien lu à la fin de l'ouvrage que Mary Hanning avait vraiment existé, mais il a fallu que je tombe nez à nez avec un portrait d'elle et ses monstres pour que je le réalise vraiment. Le roman a repris sens, le combat de ses femmes dans un univers entièrement masculin, avec des découvertes remettant en cause les concepts de la création, la force de ces femmes, leur passion, leurs sacrifices... Sous mes yeux, la tête de croco découverte par Joe, le croco exposé et grimé, celui racheté par le British muséum...
Bref, j'étais toute folle dans ce grand couloirs... ce qui n'a pas manqué d'étonner les ados que j'accompagnais!!!!





Commentaires

  1. Parfois, les romans prennent une autre dimension à la lumière d'autres éléments. Je ne suis pas une pro du fossile, mais tu as éveillé ma curiosité!

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    1. Oui, en effet, c'est vraiment ça, la réalité des "crocs" et des tortues" a réveillé un plaisir de lecture!!!

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  2. J'ai découvert la plume de l'auteure avec "La dame à la licorne" que j'avais apprécié. J'avais noté ce titre il y a quelque temps pour continuer à l'explorer ; tu me donnes envie de rafraîchir un peu sa place dans ma wish list ^^

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    1. Je ne l'ai pas lu, ce sera certainement le prochain que j'essaierai alors!!! Merci ;-)

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