La grâce des brigands

de Véronique Ovaldé


Quatrième de couverture:

Maria Cristina Väätonen a seize ans lorsqu’elle quitte la ville de son enfance, une bourgade située dans le grand Nord, entourée de marais et plongée dans la brume la plupart de l’année. Elle laisse derrière elle un père taciturne, une mère bigote et une sœur jalouse, pour s’installer à Santa Monica (Los Angeles). C’est le début des années 70 et des rêves libertaires.
Elle n’a pas encore écrit le roman dans lequel elle règlera ses comptes avec sa famille, et qui la propulsera sur la scène littéraire. Et elle n’est pas encore l’amante de Rafael Claramunt. Séducteur invétéré, cet excentrique a connu son heure de gloire et se consacre désormais à entretenir sa légende d’écrivain nobélisable. Est-il un pygmalion ou un imposteur qui cherche à s’approprier le talent de Maria Cristina ?


Mon avis:

Maria Cristina, sujet de ce roman est une romancière finlandaise à l'histoire familiale compliquée. Entre une mère bigote, un père quasi mutique et une soeur à la fois complice, rivale puis victime, elle s'accroche tant bien que mal à la vie grâce à l'écriture de ses romans. A seize ans, elle va réussir à fuir cet univers toxique pour recouvrer sa liberté. On découvre sa vie, ses grands drames, ses espoirs, et puis le retour chez elle après des années d'absence suite à appel de sa mère...

Notre narrateur lui voue un grand intérêt et alors qu'au début l'auteur lapone ne me passionnait pas du tout, j'ai accroché au positionnement surprenant de celui-ci. On a parfois tendance à l'oublier et des réflexions font qu'il se rappelle à nous et restitue le contexte du récit: ni une autobiographie, ni vraiment une fiction. C'est ce qui a attisé mon intérêt quand  la lecture de sa vie me faisait un peu décrocher, comme par exemple une parenthèse clarifiant sa démarche, expliquant son projet d'écriture et suscitant chez le lecteur un intérêt quant à l'identité du narrateur. On trouve aussi quelques jugements non mis en exergue mais appartenant pourtant bien au narrateur "Ce sont des pensées que tout homme déroule un jour...". Et puis une intimité apparaît au fil des pages avec le tutoiement: "Voila ce que tu serais devenue" ou encore l'émotion du narrateur qui transparait dans les récit:"l'échec annoncé d'une telle tentative m'émeut."

Malgré cet intérêt pour l'identité du narrateur qui est levé à la fin du roman, je n'ai pas accroché du tout au texte. Les personnages sont variés mais ni son amie Joanne, ni Claramunt, ni Judy Garland, ni même notre sujet Maria-Cristina n'ont vraiment suscité mon intérêt. Je pense que c'est dû au manque de liens entre eux. J'aime quand il y a de la profondeur dans les relations, ou à défaut du mouvement. Ici, je me suis ennuyé.


Nous nous sommes retrouvées à plusieurs pour lire ce roman, tous les avis de notre LC sont ICI!



J'ai lu ce roman dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire.
Je trouve très difficile de chiffrer, mais je joue le jeu de la note: ce sera donc 10/20 !
Merci à Olivier de Price Minister pour l'organisation de cet évènement et l'envoi de ce livre! 
Pour accéder directement à la fiche produit, c'est par là!


Commentaires

  1. Je vois qu'on a toutes les deux fait une lecture plutôt décevante ! Mais je te conseille en effet de ne pas te décourager de Véronique Ovaldé qui peut vraiment être une auteure merveilleuse à lire :)

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  2. Oh non ! Je suis déçue, j'adore cette auteure.

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    1. Ton avis sera peut-être beaucoup moins tranché!!!!

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  3. ça y est, j'ai enfin publié mon billet et j'ai pu lire les vôtres :0) Notre avis est assez proche, tout comme avec Lili. Une petite déception, pourtant avec une auteure dont j'aime le style. Mais j'ai eu du mal avec les personnages auquel je ne me suis pas assez attachés, et l'histoire (à part son enfance) qui ne m'a pas accroché non plus. Bonne journée

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    1. Oui, c'est son enfance aussi qui m'a le plus intéressée finalement!!! Bonne semaine!

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  4. Je rejoins l'ensemble des commentaires précédents : j'ai beaucoup apprécié l'écriture de Véronique Ovaldé, mais je me suis complètement sentie détachée de l'histoire

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