d'Eric Chevillard
Quatrième de couverture:
Pour quelques damnés heureux ou malheureux, la littérature décide de tout. Chaque chose sera vue à travers son prisme et rien ne sera vraiment vécu avant d'être formulé. Ce livre est-il un récit humoristique délirant, une confession autobiographique désarmante, un essai polémique agressif, ou bien plutôt, outrepassant ces catégories qui se télescopent ici, tantôt joyeusement, tantôt brutalement, une mise à l'épreuve de la vie de l'auteur dans le champ de la littérature où il s'est établi au saut du berceau ? Nous y lirons donc un roman bien dans sa manière (un peu trop sans doute), et même deux romans puisqu'un second (l'histoire d'un homme qui suit une fourmi) vient soudain interrompre le premier. Mais nous y lirons aussi les interventions et commentaires de l'auteur, soucieux de garder la main sur sa création et d'élucider ce qui se trame peut-être à son insu dans ses fictions.
Mon avis:
Ce roman commence par un avertissement des plus utiles aux lecteurs car il nous met immédiatement dans l'ambiance des divagations de l'auteur et nous explique sa démarche. Dans ce texte il y a d'un côté le narrateur qui nous parle de son aversion pour les choux-fleurs en long, en large, et en travers pendant des centaines de pages. Certains passages sont d'ailleurs écrits avec beaucoup d'humour et il décrit avec style tout son dégoût pour ce légume (quel gouffre comparé à la truite saumonée tant attendue!!!). De l'autre on a l'auteur qui veut à tout prix se dissocier du narrateur et se rappelle régulièrement à nous dans des notes de bas de pages. Ces notes apparaissent quasiment à chaque pages et l'auteur va peu à peu prendre de plus en plus de place sur le narrateur, jusqu'à raconter même une autre histoire. J'ai d'ailleurs bien apprécié la chute cette histoire de fourmi qu'il se met à suivre!
J'ai apprécié certains passages pour leur humour ou leur décalage.
Quatrième de couverture:
Pour quelques damnés heureux ou malheureux, la littérature décide de tout. Chaque chose sera vue à travers son prisme et rien ne sera vraiment vécu avant d'être formulé. Ce livre est-il un récit humoristique délirant, une confession autobiographique désarmante, un essai polémique agressif, ou bien plutôt, outrepassant ces catégories qui se télescopent ici, tantôt joyeusement, tantôt brutalement, une mise à l'épreuve de la vie de l'auteur dans le champ de la littérature où il s'est établi au saut du berceau ? Nous y lirons donc un roman bien dans sa manière (un peu trop sans doute), et même deux romans puisqu'un second (l'histoire d'un homme qui suit une fourmi) vient soudain interrompre le premier. Mais nous y lirons aussi les interventions et commentaires de l'auteur, soucieux de garder la main sur sa création et d'élucider ce qui se trame peut-être à son insu dans ses fictions.
Mon avis:
Ce roman commence par un avertissement des plus utiles aux lecteurs car il nous met immédiatement dans l'ambiance des divagations de l'auteur et nous explique sa démarche. Dans ce texte il y a d'un côté le narrateur qui nous parle de son aversion pour les choux-fleurs en long, en large, et en travers pendant des centaines de pages. Certains passages sont d'ailleurs écrits avec beaucoup d'humour et il décrit avec style tout son dégoût pour ce légume (quel gouffre comparé à la truite saumonée tant attendue!!!). De l'autre on a l'auteur qui veut à tout prix se dissocier du narrateur et se rappelle régulièrement à nous dans des notes de bas de pages. Ces notes apparaissent quasiment à chaque pages et l'auteur va peu à peu prendre de plus en plus de place sur le narrateur, jusqu'à raconter même une autre histoire. J'ai d'ailleurs bien apprécié la chute cette histoire de fourmi qu'il se met à suivre!
J'ai apprécié certains passages pour leur humour ou leur décalage.
"Le cancer a emporté le père et le
père a emporté l'enfant. Ne reste que son fils adulte, comme par un
fait exprès justement devenu père, comme s'il était devenu père
parce que la place de père se libérait et parce que la place de
fils lui serait dès lors trop ingrate, et qui se demande
anxieusement aujourd'hui s'il doit donner à ses filles d'aussi
bonnes raisons de pleurer un jour sa mort."
"Il serait discourtois de vexer le
lecteur de bonne volonté et lui représenter trop brutalement qu'il
appartient à une communauté de minables."
"Et Pimoe me raconta sa vie. C'est le
risque que l'on court quand on pose une question."
J'ai trouvé le concept du roman intéressant. Pourtant, je n'ai pas accroché. J'ai eu souvent l'impression qu'il y en avait trop, que l'auteur parlait tout seul, ou en tout cas plus à moi. Bref, malgré les points positifs cités plus haut, j'ai été déçue par cette lecture que j'ai eu du mal à finir!
J'ai trouvé le concept du roman intéressant. Pourtant, je n'ai pas accroché. J'ai eu souvent l'impression qu'il y en avait trop, que l'auteur parlait tout seul, ou en tout cas plus à moi. Bref, malgré les points positifs cités plus haut, j'ai été déçue par cette lecture que j'ai eu du mal à finir!
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