de Michel Donier
Quatrième de couverture:
Mon avis:
J'ai eu ce livre en compensation de l'annulation d'un partenariat obtenu sur Livraddict avec les éditions Persée. Merci donc aux éditions Persée d'avoir eu la gentillesse de m'envoyer ce livre et merci à l'équipe Livraddict pour leur investissement dans les partenariats!
J'ai tout de suite flashé sur la couverture de ce livre quand j'ai parcouru le catalogue en ligne des éditions Persée : deux photos en noir et blanc s'entremêlent : les pavés de Paris ont ainsi l'air d'être munis de rails...
Antoine est un commissaire de Chambéry à la veille de la retraite. Il est présenté comme très consciencieux et méticuleux. Il ne néglige aucune piste et a à coeur de faire du bon boulot. Il va être amené à enquêter sur le suicide suspect d'Emile Morandaz.
J'ai trouvé le premier chapitre très fastidieux. L'auteur décrit chaque étape de la réflexion du commissaire tout en nous donnant des détails sur les procédures policières, l'organisation de la sécurité des JO, les pressions politiques ou syndicales... La multitude de petits paragraphes m'a donné la sensation d'un texte très haché. L'auteur s'est manifestement très bien documenté sur le sujet mais j'ai eu l'impression de suivre le déroulement de l'enquête d'une manière très extérieure comme s'il s'agissait d'un compte rendu, des "minutes" d'une enquête ou d'un manuel à l'usage des bleus! Même lorsqu'il est question de son jeune collègue Christophe qu'il apprécie ou de la vie affective de sa fille et donc de la vie personnelle de notre commissaire, le ton reste le même. De plus, les nombreuses coquilles et fautes d'orthographes m'ont gênée.
Les chapitres suivants sont beaucoup plus courts et amènent chacun quelque chose par rapport au déroulement de l'enquête. J'ai donc eu beaucoup moins de mal à les lire (et je m'étais certainement habituée au style du récit)... On commence à imaginer la double vie d'Emile Morandaz, mais les faits tardent à arriver et notre commissaire piétine un peu. Nous aussi, nous piétinons avec lui! Alors que la découverte d'un RIB caché pourrait faire rebondir l'histoire, il n'en est rien. L'auteur nous fait cependant part de ses réflexions sur le système bancaire Suisse et les différents intérêts des politiques internationaux. J'ai trouvé les idées partagées intéressantes mais cela casse le rythme de l'enquête qui avance déjà très peu! Moi qui aime beaucoup les polars et qui salivais devant cette première de couverture j'ai été très déçue de ce manque de rythme, de suspense, d'attachement pour les personnages...
Heureusement au chapitre six Lichka Gaideskaia et Emile font réellement leur apparition. Il a été fastidieux pour Antoine (comme pour moi) de remonter la piste de la double vie d'Emile mais quand enfin il y arrive, il tombe sur un dossier qui a été très bien traité et qui est très complet! On va alors sortir au cours de ce chapitre du train train de l'enquête d'Antoine pour rentrer dans la vie de cette jeune femme. Le style change, on ne sait plus trop comment de telles informations peuvent être dans un dossier mais peu importe car à ce moment là j'ai aimé lire la vie de cette femme. J'ai eu mal et peur avec elle lors de son calvaire et j'ai trouvé que tout d'un coup la façon de l'auteur de traiter de l'exploitation des filles de l'est était très juste! Emile la sauve et elle n'aura de cesse que de le retrouver... Ils pourront d'ailleurs goûter un peu de ce bonheur et se venger même financièrement des horreurs subies.
Même si je n'ai pas du tout accroché à son style, j'ai bien aimé aussi la façon dont l'auteur finit cette histoire : alors qu'Emile a flirté avec de grands dangers en aidant cette jeune femme, les véritables raisons de sa mort sont comme un dernier pied de nez à cette enquête!
Quatrième de couverture:
Le commissaire Antoine, dont la seule
perspective était la retraite, n'avait a priori aucune raison de se
passionner pour l'accident survenu à ce modeste cheminot. Mais un
fait divers peut en cacher un autre! Et c'est une affaire à tiroirs
qu'il allait devoir prendre en charge, car les citoyens apparemment
sans histoire qu'il avait à interroger n'avaient pas tous la
conscience tranquille : il fallait en quelque sorte se méfier de
tous, à commencer par l'amour de la voisine.
Ce roman tient sa
source de faits vécus, l'auteur ayant été destinataire de lettres
anonymes dont l'objet visait la destruction de son couple. Ayant dû
enquêter lui-même auprès de ses amis - les meilleurs ennemis ? -,
collègues et parents pour dénicher "le corbeau", il a eu
l'envie d'extrapoler cette affaire pour décrire les travers d'une
société malade de ses principes.
Mon avis:
J'ai eu ce livre en compensation de l'annulation d'un partenariat obtenu sur Livraddict avec les éditions Persée. Merci donc aux éditions Persée d'avoir eu la gentillesse de m'envoyer ce livre et merci à l'équipe Livraddict pour leur investissement dans les partenariats!
J'ai tout de suite flashé sur la couverture de ce livre quand j'ai parcouru le catalogue en ligne des éditions Persée : deux photos en noir et blanc s'entremêlent : les pavés de Paris ont ainsi l'air d'être munis de rails...
Antoine est un commissaire de Chambéry à la veille de la retraite. Il est présenté comme très consciencieux et méticuleux. Il ne néglige aucune piste et a à coeur de faire du bon boulot. Il va être amené à enquêter sur le suicide suspect d'Emile Morandaz.
J'ai trouvé le premier chapitre très fastidieux. L'auteur décrit chaque étape de la réflexion du commissaire tout en nous donnant des détails sur les procédures policières, l'organisation de la sécurité des JO, les pressions politiques ou syndicales... La multitude de petits paragraphes m'a donné la sensation d'un texte très haché. L'auteur s'est manifestement très bien documenté sur le sujet mais j'ai eu l'impression de suivre le déroulement de l'enquête d'une manière très extérieure comme s'il s'agissait d'un compte rendu, des "minutes" d'une enquête ou d'un manuel à l'usage des bleus! Même lorsqu'il est question de son jeune collègue Christophe qu'il apprécie ou de la vie affective de sa fille et donc de la vie personnelle de notre commissaire, le ton reste le même. De plus, les nombreuses coquilles et fautes d'orthographes m'ont gênée.
Les chapitres suivants sont beaucoup plus courts et amènent chacun quelque chose par rapport au déroulement de l'enquête. J'ai donc eu beaucoup moins de mal à les lire (et je m'étais certainement habituée au style du récit)... On commence à imaginer la double vie d'Emile Morandaz, mais les faits tardent à arriver et notre commissaire piétine un peu. Nous aussi, nous piétinons avec lui! Alors que la découverte d'un RIB caché pourrait faire rebondir l'histoire, il n'en est rien. L'auteur nous fait cependant part de ses réflexions sur le système bancaire Suisse et les différents intérêts des politiques internationaux. J'ai trouvé les idées partagées intéressantes mais cela casse le rythme de l'enquête qui avance déjà très peu! Moi qui aime beaucoup les polars et qui salivais devant cette première de couverture j'ai été très déçue de ce manque de rythme, de suspense, d'attachement pour les personnages...
Heureusement au chapitre six Lichka Gaideskaia et Emile font réellement leur apparition. Il a été fastidieux pour Antoine (comme pour moi) de remonter la piste de la double vie d'Emile mais quand enfin il y arrive, il tombe sur un dossier qui a été très bien traité et qui est très complet! On va alors sortir au cours de ce chapitre du train train de l'enquête d'Antoine pour rentrer dans la vie de cette jeune femme. Le style change, on ne sait plus trop comment de telles informations peuvent être dans un dossier mais peu importe car à ce moment là j'ai aimé lire la vie de cette femme. J'ai eu mal et peur avec elle lors de son calvaire et j'ai trouvé que tout d'un coup la façon de l'auteur de traiter de l'exploitation des filles de l'est était très juste! Emile la sauve et elle n'aura de cesse que de le retrouver... Ils pourront d'ailleurs goûter un peu de ce bonheur et se venger même financièrement des horreurs subies.
Même si je n'ai pas du tout accroché à son style, j'ai bien aimé aussi la façon dont l'auteur finit cette histoire : alors qu'Emile a flirté avec de grands dangers en aidant cette jeune femme, les véritables raisons de sa mort sont comme un dernier pied de nez à cette enquête!
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