d'Eric-Emmanuel Schmitt
Quatrième de couverture:
" - Nous allons conclure un marché, veux-tu ? Toi, Joseph, tu feras semblant d'être chrétien, et moi je ferai semblant d'être juif. Ce sera notre secret, le plus grand des secrets. Toi et moi pourrions mourir de trahir ce secret. Juré ?
- Juré. »
1942. Joseph a sept ans. Séparé de sa famille, il est recueilli par le père Pons, un homme simple et juste, qui ne se contente pas de sauver des vies. Mais que tente-t-il de préserver, tel Noé, dans ce monde menacé par un déluge de violence ?
Mon avis:
Encore une belle découverte!
Après Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus et Monsieur Ibrahim ou les fleurs du Coran, c'est le troisième livre du cycle de l'invisible que je lis. Même s'il est un peu plus long que les deux autres, là encore, tout est simple, tout est juste. Schmitt utilise à la perfection les situations, les mots et les tournures pour donner un poids incroyable à ses phrases.
J'ai beaucoup apprécié la façon dont il explique la différence entre les juifs et les chrétiens.
" - Donc, pour les chrétiens, ça s'est déjà passé; pour les juifs, c'est à venir.
- Voilà, Joseph. Les chrétiens sont ceux qui se souviennent et les juifs ceux qui espèrent encore.
- Alors, un chrétien, c'est un juif qui a cessé d'attendre?
- Oui. Et un juif, c'est un chrétien d'avant Jésus."
J'ai aimé le regard de cet enfant, Joseph, sur les évènements et sur le monde qui l'entoure. J'ai aimé ce père qui a compris la magie de la vie, l'importance de préserver les trésors de toutes les cultures avec ses collections. J'ai adoré leur relation, leurs échanges, la force qu'ils tirent l'un de l'autre. Comme Monsieur Ibrahim et Momo, le père Pons et Joseph donnent un sens au partage, à l'amour, aux liens...
J'ai aimé cette fin où il se heurte à l'extrémisme de son ami Rudy israélien sur le conflit avec la Palestine. Encore avec quelques mots, tout est dit. Et puis cette phrase simple qui termine le roman et qui en dit long: "Je commence une collection."
Maginifique texte. A lire!
Quatrième de couverture:
" - Nous allons conclure un marché, veux-tu ? Toi, Joseph, tu feras semblant d'être chrétien, et moi je ferai semblant d'être juif. Ce sera notre secret, le plus grand des secrets. Toi et moi pourrions mourir de trahir ce secret. Juré ?
- Juré. »
1942. Joseph a sept ans. Séparé de sa famille, il est recueilli par le père Pons, un homme simple et juste, qui ne se contente pas de sauver des vies. Mais que tente-t-il de préserver, tel Noé, dans ce monde menacé par un déluge de violence ?
Mon avis:
Encore une belle découverte!
Après Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus et Monsieur Ibrahim ou les fleurs du Coran, c'est le troisième livre du cycle de l'invisible que je lis. Même s'il est un peu plus long que les deux autres, là encore, tout est simple, tout est juste. Schmitt utilise à la perfection les situations, les mots et les tournures pour donner un poids incroyable à ses phrases.
J'ai beaucoup apprécié la façon dont il explique la différence entre les juifs et les chrétiens.
" - Donc, pour les chrétiens, ça s'est déjà passé; pour les juifs, c'est à venir.
- Voilà, Joseph. Les chrétiens sont ceux qui se souviennent et les juifs ceux qui espèrent encore.
- Alors, un chrétien, c'est un juif qui a cessé d'attendre?
- Oui. Et un juif, c'est un chrétien d'avant Jésus."
J'ai aimé le regard de cet enfant, Joseph, sur les évènements et sur le monde qui l'entoure. J'ai aimé ce père qui a compris la magie de la vie, l'importance de préserver les trésors de toutes les cultures avec ses collections. J'ai adoré leur relation, leurs échanges, la force qu'ils tirent l'un de l'autre. Comme Monsieur Ibrahim et Momo, le père Pons et Joseph donnent un sens au partage, à l'amour, aux liens...
J'ai aimé cette fin où il se heurte à l'extrémisme de son ami Rudy israélien sur le conflit avec la Palestine. Encore avec quelques mots, tout est dit. Et puis cette phrase simple qui termine le roman et qui en dit long: "Je commence une collection."
Maginifique texte. A lire!
J'aime beaucoup ton avis !
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi, c'est un très beau texte.
Merci! ;-)
SupprimerJolie chronique!! le livre va filer dans ma wish-list!!
RépondreSupprimerTu as lu sa pièce de théâtre Le Visiteur? La pièce se déroule en juin 1938. Sigmund Freud, vieux, inquiet pour sa fille Anna discute avec une incarnation de Dieu. C'est un rapide résumé mais je te consille chaudement la lecture de cette pièce!
J'ai vu une représentation de cette pièce, c'était magique^^
Bonne lecture
Vashta Nerada
Merci pour le conseil, je le note!!!
SupprimerJe serai pas loin du festival d'Avignon en juillet, je vais voir s'ils la jouent!
A bientôt
Un beau souvenir de lecture qui colle parfaitement à ton avis
RépondreSupprimerFaut que je t'envoie un MP : la fabrique des best sellers n'est plus imprimé!!!!
SupprimerTrès joli récit, bien écrit et touchant.
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