de John Irving
Quatrième de couverture:
« Si je suis condamné à me souvenir d'un garçon à la voix déglinguée - confesse John Wheelwright au début du nouveau roman de John Irving - ce n'est ni à cause de sa voix, ni parce qu'il fut l'être le plus petit que j'aie jamais connu, ni même parce qu'il fut l'instrument de la mort de ma mère. C'est à lui que je dois de croire en Dieu; si je suis chrétien, c'est grâce à Owen Meany. »
Âgé de onze ans, Owen en paraissait six à peine. Mais sa frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue et la conviction profonde qu'il était " l'instrument de Dieu."
Bien des années plus tard, depuis le Canada où il s'est installé, John Wheelwright reconstitue avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse dans une petite ville du New Hampshire : la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts sournois de la guerre du Vietnam et, par-dessus tout, l'amitié parfaite avec Owen.
Roman initiatique, où alternent le burlesque et le tragique, tableau d'une génération sacrifiée, chronique insolite au délire soigneusement contrôlé, John Irving est ici plus que jamais inspiré par l'ange du Bizarre. Un ange qui pourrait bien s'appeler Owen Meany.
Mon avis:
J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre. Par moment je me sentais absorbée par l'histoire et l'écriture, avec un grand intérêt pour les personnages mais à chaque fois, tout d'un coup: gros décrochage. Les passages contenant les débats continuels sur la foi, la religion ou les différents courants religieux avec maintes citations religieuses dans le passé (un peu comme les monologues de Johnny commentant la politique américaine à Toronto dans le présent du narrateur d'ailleurs) ont été extrêmement difficiles à lire pour moi. Or ils reviennent TRES régulièrement dans ce roman. C'est certainement dû à mon manque de connaissance ou d'intérêt pour ce sujet, mais à chaque fois, ça m'a amené à refermer le livre!
Heureusement, la façon de l'auteur de dépeindre ses personnages et les relations qui les lient les uns aux autres m'a plue. J'ai aimé tout particulièrement les liens qui unissent Owen et Hester, surtout pour tout ce qu'il ne nous dit pas sur cette relation!
J'ai trouvé intéressant dès le début le choix la typo pour les mots d'Owen et ce fut agréable que cela prenne un sens réel dans le texte lors du chapitre "la voix". J'ai aimé suivre ce petit bout d'homme, si sûr de lui et pourtant empli de doutes, aider, protéger et soutenir son meilleur ami tout au long de sa vie... mais finalement prendre TOUTES les décisions à sa place, le diriger et le façonner au point de finir par le castrer réellement!!!
Je ne sais que penser des dernières pages. Tout est fait pour qu'on imagine une autre fin pour Owen, mais tout prend sens, tout s'emboîte (trop) parfaitement... Je pense que j'aurai vraiment pu apprécier l'aspect mystique, ange, destin et prémonitions s'il n'y avait pas eu de la première à la dernière page autant de tergiversations sur la foi et la religion!
Au passage, j'ai "souligné":
Quatrième de couverture:
« Si je suis condamné à me souvenir d'un garçon à la voix déglinguée - confesse John Wheelwright au début du nouveau roman de John Irving - ce n'est ni à cause de sa voix, ni parce qu'il fut l'être le plus petit que j'aie jamais connu, ni même parce qu'il fut l'instrument de la mort de ma mère. C'est à lui que je dois de croire en Dieu; si je suis chrétien, c'est grâce à Owen Meany. »
Bien des années plus tard, depuis le Canada où il s'est installé, John Wheelwright reconstitue avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse dans une petite ville du New Hampshire : la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts sournois de la guerre du Vietnam et, par-dessus tout, l'amitié parfaite avec Owen.
Roman initiatique, où alternent le burlesque et le tragique, tableau d'une génération sacrifiée, chronique insolite au délire soigneusement contrôlé, John Irving est ici plus que jamais inspiré par l'ange du Bizarre. Un ange qui pourrait bien s'appeler Owen Meany.
Mon avis:
J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre. Par moment je me sentais absorbée par l'histoire et l'écriture, avec un grand intérêt pour les personnages mais à chaque fois, tout d'un coup: gros décrochage. Les passages contenant les débats continuels sur la foi, la religion ou les différents courants religieux avec maintes citations religieuses dans le passé (un peu comme les monologues de Johnny commentant la politique américaine à Toronto dans le présent du narrateur d'ailleurs) ont été extrêmement difficiles à lire pour moi. Or ils reviennent TRES régulièrement dans ce roman. C'est certainement dû à mon manque de connaissance ou d'intérêt pour ce sujet, mais à chaque fois, ça m'a amené à refermer le livre!
Heureusement, la façon de l'auteur de dépeindre ses personnages et les relations qui les lient les uns aux autres m'a plue. J'ai aimé tout particulièrement les liens qui unissent Owen et Hester, surtout pour tout ce qu'il ne nous dit pas sur cette relation!
J'ai trouvé intéressant dès le début le choix la typo pour les mots d'Owen et ce fut agréable que cela prenne un sens réel dans le texte lors du chapitre "la voix". J'ai aimé suivre ce petit bout d'homme, si sûr de lui et pourtant empli de doutes, aider, protéger et soutenir son meilleur ami tout au long de sa vie... mais finalement prendre TOUTES les décisions à sa place, le diriger et le façonner au point de finir par le castrer réellement!!!
Je ne sais que penser des dernières pages. Tout est fait pour qu'on imagine une autre fin pour Owen, mais tout prend sens, tout s'emboîte (trop) parfaitement... Je pense que j'aurai vraiment pu apprécier l'aspect mystique, ange, destin et prémonitions s'il n'y avait pas eu de la première à la dernière page autant de tergiversations sur la foi et la religion!
Au passage, j'ai "souligné":
"Quand meurt, de façon inattendue, une personne aimée, on ne la perd pas tout en bloc; on la perd en petits morceaux, et ça peut durer très longtemps."
"Quelqu'un devrait lui dire que les jeunes - y compris les jeunes drogués- ne sont pas ceux à qui il faut imputer la responsabilité des problèmes majeurs qui agitent le monde."
"- Je veux continuer mes études. Je veux devenir professeur. Pour l'instant, je ne suis qu'un lecteur.- Tu dis ça comme si tu en avais honte. Lire, c'est un don.- C'est toi qui m'a appris.- Peu importe. C'est un don, et si tu aimes quelque chose, il faut le préserver - si tu as la chance de trouver le mode de vie que tu aimes. Tu dois trouver le courage de le vivre."
"La seule chose gênante chez moi, c'est ce qui manque. Il manque Owen Meany."
Je ne sais pas trop si je le note, je vais déjà lire celui que j'ai acheté du même auteur !
RépondreSupprimerJ'irai voir ce que tu en penses parce que je n'ai pas trop envie d'en relire un de lui tout de suite!
Supprimer. . . le résumé ne ne me donne pas trop envie de lire le livre . . . ni ton avis d'ailleurs ^^ Je n'aime pas beaucoup les livres qui parle de la foi, la religion, . . .
RépondreSupprimerTu as déjà lu d'autres livres de cet auteur ?
J'avais envie de lire "L'oeuvre de Dieu, la part du diable" . . . mais je ne l'ai pas encore mis dans ma Wish List, j'hésite encore ^^
Non, je n'ai rien lu d'autre de lui, mais je sais que beaucoup l'ont trouvé génial... alors, peut être qu'il te plaira beaucoup!!!
SupprimerIl est dans ma bibliothèque depuis une dizaine d'années, il faut que je le lise... mais j'ai peur de ressentir la même chose que toi!! Bonne soirée :-)
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