Hamlet

de Shakespeare



Quatrième de couverture:

Shakespeare a écrit un des drames les plus propres à séduire les hommes d'aujourd'hui, comme ceux de son époque, un de ceux où lecteurs et spectateurs croient toujours retrouver l'écho de leurs propres incertitudes, de leurs propres inquiétudes, de leur propre désespoir.
Les incidents en sont violents, certes, et il y a tant de morts à la fin que la scène est jonchée de cadavres. Cependant, le drame le plus intense est celui qui se joue dans l'âme d'Hamlet. Rêveur, épris de philosophie, il est soudain mis en face d'un devoir qui lui répugne, sans même être tout à fait sûr que les révélations du fantôme de son père qui l'exhorte à la vengeance ne sont pas une ruse du Prince des Ténèbres. Quand il est certain de la culpabilité du roi, il se résout à obéir à son père, mais avec quels atermoiements, quelles hésitations, quels scrupules!


Mon avis:


Je ressors de cette lecture avec un avis très mitigé.
En fait, je n'ai pas aimé... mais j'ai bien l'impression que j'en suis la seule responsable! En effet, j'ai l'impression que je n'ai pas réussi à donner "de la voix" à ce texte, et qu'il est resté collé sur le papier plutôt que de prendre vie.
Je n'ai jamais vu cette oeuvre jouée ni au théâtre ni en film... la seule image que j'y associe est celle de Shwarzy (non, je ne vous épargnerez pas cette description!!!) dans Last action Hero... On le voit en noir et blanc, après quelques règlements de compte, dire le cigare au coin de la bouche : "Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark".
Bref, ne l'ayant jamais entendue ou vue jouée, j'ai eu du mal à lui donner vie et les belles tirades de Shakespeare n'ont pas suffit à me toucher à cause de l'omniprésence du thème de la mort.

Pourtant le texte est beau, je l'ai vu, l'ai senti, il m'a parfois effleurée:
" Ce n'est pas seulement ce manteau noir comme l'encre, ni ce costume obligé d'un deuil solennel, ni le souffle violent d'un soupir forcé, ni le ruisseau intarissable qui inonde les yeux, ni la mine abattue du visage, ni toutes ces formes, tous ces modes, toutes ces apparences de la douleur qui peuvent révéler ce que j'éprouve."
"Mourir, ... dormir, rien de plus; ... et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du coeur et aux milles tortures naturelles qui sont le legs de la chair : c'est là un dénouement qu'on doit souhaiter avec ferveur."
"Aux maux désespérés il faut des remèdes désespérés, ou bien il n'en faut pas du tout."

mais la trahison, le crime, la folie, le suicide, la mort sont trop présents.

J'imagine combien ces tirades doivent être envoutantes, je reconnais la magie des mots mais elle n'a pas pris aujourd'hui!

Je suis déçue donc de ne pas encore l'avoir vue et je vais y remédier!
Si vous connaissez une bonne adaptation n'hésitez pas à me donner un conseil!!!



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