de C. J. Tudor
Je suis ravie d'avoir fait connaissance avec la plume de C.J. Tudor. Elle ne ménage pas ses effets sur le lecteur en nous faisant faire fausse route à de multiples reprises, en commençant dès les premières pages avec ce révérend Jack Brooks.
J'aurai dû me méfier, et me dire que rien n'est jamais tel qu'il n'y parait (et en tant qu'adepte de polars, c'est pourtant ce que j'ai l'impression de faire!) mais je me suis laissée prendre aux pièges qu'elle tend aux lecteurs dans cette histoire, pour mon plus grand plaisir!
Le révérend donc, et sa fille Flo. Une jeune adolescente très attachante, qui subit la nouvelle affectation parentale ! Pas facile pour ce duo de se faire à cette nouvelle vie à Chapel Croft. Le moins qu'on puisse dire c'est que l'environnement n'est pas très accueillant. Nommé là suite au suicide du prêtre, Jack ne peut s'empêcher de vouloir en savoir davantage malgré les mises en garde de la communauté. Entre les légendes locales, les croyances occultes et la pression des personnalités importantes de ce village, leur arrivée est semée d'embuches et de mystères.
J'ai beaucoup apprécié la relation qu'établit Flo avec ce jeune garçon atypique. Elle va au delà des apparences et l'accepte malgré ses différences. Ce n'est manifestement pas le choix le plus stratégique quand on cherche à s'intégrer à un groupe et je l'ai d'autant plus appréciée pour ça. Elle ne se laisse pas influencer ou intimider, elle essaye de faire ses propres choix en étant fidèle à son cœur et à son éducation.
Présentation de l'éditeur:
« Il y a cinq cents ans : huit villageois ont été brûlés sur le bûcher.
Il y a trente ans : deux adolescentes ont disparu sans laisser de traces.
Il y a deux mois : le vicaire s’est suicidé.
Bienvenue à Chapel Croft. Pour le révérend Jack Brooks et sa fille Flo, c’est censé être un nouveau départ. Mais au sein de cette petite communauté unie, imprégnée de superstitions anciennes, la méfiance envers les étrangers est difficile à surmonter. Les secrets du village sont aussi profonds et sombres que la tombe. Et les vieux fantômes qui ont des comptes à régler ne se reposent jamais... »
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