Le château de ma mère

de Marcel Pagnol

Mon avis:

Oui mais voilà, après la gloire de mon père, il y a le château de ma mère. Et autant le premier me comble de bonheur, autant le deuxième me fait irrémédiablement pleurer. Je devrais finir de le relire avec mes enfants cette semaine, mais après tous ces moments de partage agréables j'appréhende la lecture des deux derniers chapitres, d'ailleurs ne dit-il pas lui même : "Telle est la vie des hommes. Quelques joies très vite effacées par d'inoubliables chagrins. Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants."
Pourtant c'est bien dans le château de ma mère que se noue cette superbe amitié entre Lili des Ballons et notre Marcel et ,nous avons pris beaucoup de plaisir à poser les pièges avec eux.
Une grande partie du roman fait partie du premier volet de l'adaptation cinématographique d'Yves Robert, alors j'ai tendance à associer ces passages du roman à la gloire de mon père. Ainsi mes enfants connaissaient déjà bien Lili et certains passages du roman lors de notre lecture.
C'est un beau roman mais qui n'échappe pas à la réalité, aussi brutale qu'une page qui se tourne: la fin de l'enfance. Beaucoup de nostalgie dans mes larmes certainement...


Présentation de l'éditeur:

Le plus beau livre sur l'amitié enfantine : un matin de chasse dans les collines, Marcel rencontre le petit paysan., Lili des Bellons. Ses vacances et sa vie entière en seront illuminées. Un an après La Gloire de mon père, Marcel Pagnol pensait conclure ses Souvenirs d'enfance avec ce Château de ma mère (1958), deuxième volet de ce qu il considérait comme un diptyque, s'achevant sur la scène célèbre du féroce gardien effrayant la timide Augustine. 
Le petit Marcel, après la tendresse familiale, a découvert l'amitié avec le merveilleux Lili, sans doute le plus attachant de ses personnages. Le livre se clôt sur un épilogue mélancolique., poignante élégie au temps qui a passé. Pagnol y fait vibrer les cordes d'une gravité à laquelle il a rarement habitué ses lecteurs.