La gloire de mon père

de Marcel Pagnol

Mon avis:

Quel bonheur de lire et de relire ce roman qui me replonge dans mon enfance. 
Enfin mon enfance... imaginaire car j'habitais en face des vignes et que je ne vivais pas en pleine garrigue. Pourtant quand je relis ces lignes que ce soit dans ma tête ou à voix haute en classe ou avec mes enfants, c'est toujours avec l'intime conviction que ce sont de mes souvenirs qu'il s'agit. 
J'ai aimé emmener mes élèves sur les traces de Marcel en marchant dans les collines et en découvrant la Bastide Neuve il y a déjà plusieurs années. Maintenant que je viens de lire avec bonheur ce roman avec mes enfants (et avec l'accent évidemment) et que nous nous sommes délectés devant la très fidèle adaptation d'Yves Robert, je réalise qu'il est temps que nous poussions jusqu'à Aubagne cet été avec mes parents et mes enfants pour redécouvrir ensemble ces collines.

"Je suis né dans la ville d'Aubagne. Sous le Garlaban couronné de chèvres au temps des derniers chevriers".

Présentation de l'éditeur:

Un petit Marseillais d'il y a un siècle: l'école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père... Lorsqu il commence à rédiger ses Souvenirs d'enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s'éloigner du cinéma., et le théâtre ne lui sourit plus.La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. 
Joseph, le père instituteur., Augustine, la timide maman., l'oncle Jules, la tante Rosé, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d école primaire... Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu'ils deviennent un film. 
C 'est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l'écrivain, le réalisera.