Une putain d'histoire

de Bernard Minier

Mon avis:

Et bien en effet, c'est une putain d'histoire!!!
J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver le style de Minier même si c'est ici sans notre cher Servaz!
Ce roman est donc un one-shot comme on dit.

Le dépaysement est total puisqu'on se retrouve avec notre héros dans une île coupée du monde. Sa petite amie est retrouvée morte et il est le principal suspect. En parallèle de l'enquête qu'il mène pour trouver le meurtrier, et de celle de la police, on fait connaissance avec son groupe d'amiss, on découvre son univers, son histoire, et les secrets qui ont l'air d'entourer son enfance et son adoption.
A des kilomètres de là, un homme politique très influent et son homme de confiance semblent s'intéresser de très près à ce jeune garçon.
Si on peut anticiper certaines choses et penser entrevoir l'assemblage de quelques pièces du puzzle, on est surtout bien menés en bateau par cet auteur qui n'en fini pas de jouer avec nous et avec nos nerfs!

Un très bon thriller! Décidément, j'adore Minier, et c'était finalement très agréable de lire un polar qui ne fait pas partie d'une série associée à un enquêteur! (En attendant d'avoir des nouvelles de Martin Servaz bien sûr!)


Présentation de l'éditeur:

« Au commencement était la peur… »

Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s’abat, et la nuit… Le début d’une « putain d’histoire ».
Une histoire d’amour et de peur, de bruit et de fureur. L’histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l’enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu’au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s’y perd…