Satan était un ange

de Karine Giebel

Quatrième de couverture:

Lorsque François apprend que sa tumeur est incurable et qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre, il monte en voiture et erre sans destination. En chemin, il prend en auto-stop, un autre fuyard, Paul. En quelques jours, les deux hommes apprennent à se connaître et à profiter de la vie.


Mon avis:

J'avais déjà été bluffée par l'écriture de Giebel dans meurtres pour rédemption et je dois dire qu'ici aussi j'ai été très impressionnée par son talent. Elle arrive à nous emmener dans des situations si réelles que l'horreur qu'elles suscitent vous tient au corps.

François est condamné. Il refuse de vivre ses derniers mois dans un hôpital et quitte tout en se demandant le sens de sa vie, ses sacrifices, ce qu'il laisse. Il trouve Paul sur son chemin et alors qu'il le prend en stop, une relation forte se lie peu à peu entre eux.
Je me suis sentie très éloignée de François même si on peut percevoir sa détresse face à la mort,  mais l'enfer de Paul m'a saisie. L'auteur nous emmène au tréfonds de l'horreur, à la limite de l'indicible et pourtant l'esclavage est le lot d'encore tant d'êtres humains. Le lien qu'elle crée entre eux est comme une lueur d'espoir qui permet au lecteur d'avancer.

Un bon roman qui fait mal.


Commentaires

  1. Réponses
    1. oui! Je vais lire son dernier De force bientôt et j'ai le purgatoire des innocents dans ma PAL!

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